Re 1re Les fables + parcours par Garance Lun 05 Aoû 2019, 1710pour mes 3 lectures linéaires du parcours, je compte utiliser La Bruyère [1645 1696] Les Caractères ou les Mœurs de ce Siècle » -1688 - Chapitre XII Des Jugements » - remarque 119 –VI - Vous dites d'un tiercelet de faucon qui est fort léger, et qui fait une belle descente sur la perdrix Voilà un bon oiseau» ; et d'un lévrier qui prend un lièvre corps à corps C'est un bon lévrier». Je consens aussi que vous disiez d'un homme qui court le sanglier, qui le met aux abois, qui l'atteint et qui le perce Voilà un brave homme.» Mais si vous voyez deux chiens qui s'aboient, qui s'affrontent, qui se mordent et se déchirent, vous dites Voilà de sots animaux», et vous prenez un bâton pour les séparer. Que si l'on vous disait que tous les chats d'un grand pays se sont assemblés par milliers dans une plaine, et qu'après avoir miaulé tout leur soûl, ils se sont jetés avec fureur les uns sur les autres, et ont joué ensemble de la dent et de la griffe ; que de cette mêlée il est demeuré de part et d'autre neuf à dix mille chats sur la place, qui ont infecté l'air à dix lieues de là par leur puanteur, ne diriez-vous pas "Voilà le plus abominable sabbat dont on ait jamais ouï parler ?» Et si les loups en faisaient de même Quels hurlements, quelle boucherie ! » Et si les uns ou les autres vous disaient qu'ils aiment la gloire, concluriez-vous de ce discours qu'ils la mettent à se trouver à ce beau rendez-vous à détruire ainsi, et à anéantir leur propre espèce ; ou près l'avoir conclu ne ririez-vous pas de tout votre cœur de l'ingénuité de ces pauvres bêtes ? Vous avez déjà , en animaux raisonnables, et pour vous distinguer de ceux qui ne se servent que de leurs dents et de leurs ongles ; imaginé les lances ; les piques, les dards, les sabres et les cimeterres, et à mon gré fort judicieusement ; car avec vos seules mains que pouviez-vous vous faire les uns aux autres, que vous arracher les cheveux, vous égratigner au visage, ou tout au plus vous arracher les yeux de la tête ? au lieu que vous voilà munis d'instruments commodes, qui vous servent à vous faire réciproquement de larges plaies, d'où peut couler votre sang jusqu'à la dernière goutte, sans que vous puissiez craindre d'en échapper. Mais, comme vous devenez d'année à autre plus raisonnables, vous avez bien enchéri sur cette vieille manière de vous exterminer vous avez de petits globes qui vous tuent tout d'un coup, s'ils peuvent seulement vous atteindre à la tête ou à la poitrine ; vous en avez d'autres plus pesants et plus massifs, qui vous coupent en deux parts ou qui vous éventrent, sans compter ceux qui, tombant sur vos toits, enfoncent les planchers, vont du grenier à la cave, en enlevant les voûtes, et font sauter en l'air, avec vos femmes, l'enfant et la nourrice ; et c'est là encore où gît la gloire ; elle aime le remue-ménage, et elle est personne d'un grand fracas.[ ... ]Fontenelle, Histoire des oracles , Première dissertation, chapitre IV 1687. Assurons-nous bien du fait, avant que de nous inquiéter de la cause. Il est vrai que cette méthode est bien lente pour la plupart des gens, qui courent naturellement à la cause, et passent par-dessus la vérité du fait, mais enfin nous éviterons le ridicule d'avoir trouvé la cause de ce qui n'est point. Ce malheur arriva si plaisamment sur la fin du siècle passé à quelques savants d'Allemagne, que je ne puis m'empêcher d'en parler ici. En 1593, le bruit courut que les dents étant tombées à un enfant de Silésie , âgé de sept ans, il lui en était venu une d'or, à la place d'une de ses grosses dents. Horstius, professeur en médecine dans l’Université de Helmstad , écrivit en 1595 l'histoire de cette dent, et prétendit qu'elle était en partie naturelle, en partie miraculeuse , et qu'elle avait été envoyée de Dieu à cet enfant pour consoler les Chrétiens affligés par les Turcs. Figurez-vous quelle consolation, et quel rapport de cette dent aux Chrétiens, ni aux Turcs. En la même année, afin que cette dent d'or ne manquât pas d'historiens, Rullandus en écrit encore l'histoire. Deux ans après, Ingolsteterus, autre savant, écrit contre le sentiment que Rullandus avait de la dent d'or, et Rullandus fait aussitôt une belle et docte réplique. Un autre grand homme nommé Libavius ramasse tout ce qui avait été dit de la dent et y ajoute son sentiment particulier. Il ne manquait autre chose à tant de beaux ouvrages, sinon qu'il fût vrai que la dent était d'or. Quand un orfèvre l'eut examinée, il se trouva que c'était une feuille d'or appliquée à la dent avec beaucoup d'adresse; mais on commença par faire des livres, et puis on consulta l'orfèvre. Rien n'est plus naturel que d'en faire autant sur toutes sortes de matières. Je ne suis pas si convaincu de notre ignorance par les choses qui sont, et dont la raison nous est inconnue, que par celles qui ne sont point, et dont nous trouvons la raison. Cela veut dire que non seulement nous n'avons pas les principes qui mènent au vrai, mais que nous en avons d'autres qui s'accommodent très bien avec le faux. Et Pascal, C’est cette partie dominante dans l’homme, cette maîtresse d’erreur et de fausseté, et d’autant plus fourbe qu’elle ne l’est pas toujours, car elle serait règle infaillible de vérité si elle l’était infaillible du mensonge. Mais étant le plus souvent fausse, elle ne donne aucune marque de sa qualité, marquant du même caractère le vrai et le faux. Je ne parle pas des fous, je parle des plus sages et c’est parmi eux que l’imagination a le grand droit de persuader les hommes. La raison a beau crier, elle ne peut mettre le prix aux superbe puissance ennemie de la raison, qui se plaît à la contrôler et à la dominer, pour montrer combien elle peut en toutes choses, a établi dans l’homme une seconde nature. Elle a ses heureux, ses malheureux, ses sains, ses malades, ses riches, ses pauvres. Elle fait croire, douter, nier la raison. Elle suspend les sens, elle les fait sentir. Elle a ses fous et ses sages, et rien ne nous dépite davantage que de voir qu’elle remplit ses hôtes d’une satisfaction bien autrement pleine et entière que la raison. Les habiles par imagination se plaisent tout autrement à eux mêmes que les prudents ne se peuvent raisonnablement plaire. Ils regardent les gens avec empire, ils disputent avec hardiesse et confiance, les autres avec crainte et défiance. Et cette gaieté de visage leur donne souvent l’avantage dans l’opinion des écoutants, tant les sages imaginaires ont de faveur auprès des juges de même ne peut rendre sages les fous, mais elle les rend heureux, à l’envi de la raison, qui ne peut rendre ses amis que misérables, l’une les couvrant de gloire, l’autre de dispense la réputation, qui donne le respect et la vénération aux personnes, aux ouvrages, aux lois, aux grands, sinon cette faculté imaginante ? Combien toutes les richesses de la terre insuffisantes sans son diriez vous pas que ce magistrat dont la vieillesse vénérable impose le respect à tout un peuple se gouverne par une raison pure et sublime et qu’il juge des choses par leur nature sans s’arrêter à ces vaines circonstances qui ne blessent que l’imagination des faibles ? Voyez le entrer dans un sermon où il apporte un zèle tout dévot, renforçant la solidité de sa raison par l’ardeur de sa charité. Le voilà prêt à l’ouïr avec un respect exemplaire. Que le prédicateur vienne à paraître, si la nature lui a donné une voix enrouée et un tour de visage bizarre, que son barbier l’ait mal rasé, si le hasard l’a encore barbouillé de surcroît, quelques grandes vérités qu’il annonce, je parie la perte de la gravité de notre plus grand philosophe du monde sur une planche plus large qu’il ne faut, s’il y a au dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n’en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et ne veux pas rapporter tous ses effets. Qui ne sait que la vue des chats, des rats, l’écrasement d’un charbon, etc. emportent la raison hors des gonds. Le ton de voix impose aux plus sages et change un discours et un poème de force. L’affection ou la haine changent la justice de face. Et combien un avocat bien payé par avance trouve t il plus juste la cause qu’il plaide ! Combien son geste hardi la fait il paraître meilleure aux juges dupés par cette apparence ! Plaisante raison qu’un vent manie et à tout sens ! Je rapporterais presque toutes les actions des hommes, qui ne branlent presque que par ses secousses. Car la raison a été obligée de céder, et la plus sage prend pour ses principes ceux que l’imagination des hommes a témérairement introduits en chaque lieu.
LesFables de Jean de La Fontaine forment une source inépuisable d’influences philosophiques et théoriques. La lecture du livre Le Rire de la servante de Thrace de Hans Blumenberg, qui retrace la variation du mythe de Thalès de Milet (cf. Préface), a suggéré une recherche sur l’apparition de la curiosité dans les Fables. Ce travail a pour principal but de
Marketplace Analyse Français Document électronique Lycée 12 pages Description Une analyse de 12 fables tirées des livres 7 à 11 du recueil de Jean de la Fontaine. Pour chaque fable les sous parties pour l'analyse sont-Analyse du titre-Résumé de la fable-Analyse de la morale-Choix de la fable-Citation-Parcours "Imagination et pensée au 17ème siècle"Les fables ayant été analysées sontLes deux pigeons/L’huitre et les plaideurs/Le singe et le léopard/Le trésor et les deux hommes/La tortue et les deux canards/Le loup et les bergers/La lionne et l’Ourse/Le Marchand, le Gentilhomme, le Pâtre et le Fils de roi/Le Songe d’un habitant du Mogol/Le paysan du Danube/Le vieillard et les trois jeunes hommes/Le loup et le Renard. Ce document ne correspond pas exactement à ce que vous recherchez ? Commandez votre document redigé sur mesure depuis notre service Commander un document Commander un document ou bien via la recherche par mots-clés Ces documents pourraient vous intéresser
Cesite s'adresse aux élèves de Seconde, Première et Terminale. Rechercher dans 364914 documents Les Fables de Jean de la Fontaine; Les Fables de Jean de la Fontaine. Voir sur l'admin Extrait du document
Bonjour tout le monde ! Voilà , j'ai une dissertation à faire sur les fables de la Fontaine et plus particulièrement leur aspect éducatif car en effet, Rousseau ne pensent pas quelles sont destinées aux enfants. Pour mon plan j'ai, dans une première partie illustré la thèse de Rousseau puis les antithèses. Ma prof m'a dit de ne pas faire 3 parties, je suis en seconde, ce n'est pas grave oui,j'ai commencer par le "non" de "est ce que les fables sont elles éducatives" mais il me convenait mieux comme ça puisque le "oui" est en fait les réponses au "non" . Je l'ai fait et je viens vous demander votre avis. Est ce que j'ai fais des fautes? Orthographe, syntaxe? Est ce que j'utilise un bon langage? N'est ce pas trop familier? Où est ce que j'ai fais des erreurs et quelles solutions me proposez vous? D'ailleurs, je suis nulle en annonce de plan, celui ci me parait pas top... Bref, j’aimerais savoir si selon vous, c'est une bonne disserte. Merci d'avance ce que j'ai fais attention, pavé Lorsque Jean De La Fontaine publia ses fables en 1668, il les dédicaça à des enfants ainsi, il annonça ouvertement ses aspirations didactiques. Le corbeau et le Renard », La Cigale et la Fourmi », nous avons tous appris à l'école ces Fables de la Fontaine qui connurent en leur temps un glorieux succès pour l'originalité des récits et le caractère attrayant du monde à peine un siècle plus tard, Rousseau, écrivain des lumières, critiqua ces fables dans Émile ou de l'éducation, un traité éducatif, Émile n'apprendra jamais rien par cœur, pas même les fables, pas même celles de La Fontaine, toutes naïves, toutes charmantes qu'elles sont » en effet, selon lui, la difficulté tant sur le fond que la forme des Fables de La Fontaine empêchent l’enfant d’accéder à la morale faute de compréhension qui les pousseraient aux vices. Dès lors, ont peut se demander si les fables de La Fontaine ne visent réellement que les plus petits. Que faut-il en penser ? Les fables ne sont elles pas une lecture pour les enfants ? Seraient-elles réservées aux adultes ?Nous verrons dans un premier temps que certes, Rousseau a raison sous bien des aspect néanmoins nous démontrerons, dans un second temps le dessein de Jean de La Fontaine. Enfin, nous conclurons par un compromis. Pour Rousseau, on ne peut instruire correctement les enfants à l'aide des fables car le langage est peu approprié à la psychologie de l'enfant, que les histoires sont pour la plupart du temps négatives et invraisemblable et que le sens moral qu'on veut lui transmettre sera mal interprété. Au point de vue de la forme, Les fables sont rendues complexes par leur vocabulaire, leur syntaxe et leurs allusions. En effet, Le niveau de langue dans les Fables de La Fontaine est soutenu et souvent peu compréhensible pour des enfants. Ce langage est imprécis, parfois contradictoire ou fait preuve de pléonasmes Le corbeau, honteux et confus ». Le manque d'explications au niveau du vocabulaire n' est pas assez explicite pour un enfant, par ailleurs, L'enfant demandera pourquoi l'on parle autrement en vers qu'en prose. Que lui répondrez-vous ? »souligne Rousseau car pour lui, la prose est plus intelligible que la poésie, De plus, de nombreuses allusions apparaissent, elles peuvent être historiques ou littéraires tels que celles de La Laitière et le Pot au lait avec Picrochole, Pyrrhus… », L’un étant guerrier risible inventé par Rabelais, l’autre un roi des Perses. On peut aussi voir des allusions mythologiques , par exemple dans les animaux malades de la peste, avec l’Achéron. Quel enfant sera t'il renseigné au préalable sur ces références, avant lecture de ces fables ? Au point de vue du sens,Il faut accorder à Rousseau que les fables présentent souvent une vision pessimiste de la vie, et pense que les fables sont d'une cruauté qui n'est pas éducative La Cigale n'a plus de quoi vivre et se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue » , le Loup a faim un loup survient a jeun qui cherchait aventure et que la faim en ces lieux attirait », les Animaux sont victimes de la peste ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés » ,c'est ainsi que Par le biais de ces animaux, La Fontaine montre la nature humaine sous un aspect déplaisant. Quel enfant souhaite connaître des horreurs pareilles ? Quelle enfant souhaite entendre des histoire triste ? Par ailleurs, Rousseau critique dans son traité le caractère invraisemblable des histoires racontées Les renards parlent donc ? Ils parlent donc la même langue que corbeaux ? » En effet, il pense que chaque vérité ou leçon doit être dite comme elle est et non pas cachée par une histoire servant d'habit que l'enfant ne pense pas à enlever. l’apologue, en les amusant, les abuses » Il ne faudrait donc pas leur énoncé une vérité déguisée, et donner des exemples concrets que l'enfant serait plus capable d' assimiler . L'auteur de l’Émile démontre également dans son ouvrage que les fables sont immorales, n’ont aucun intérêt pédagogique, risquent de ne pas parvenir à l'effet escompter et sont plus adaptées aux adultes. Effectivement, les trompeurs et les plus forts sont toujours représentés de manière avantageuses et les victimes sont souvent naïves Le Loup et l'Agneau » commence bien par La raison du plus fort est toujours la meilleure »… En outre, Il est rare que le lecteur s'apitoie sur le sort des victimes. De plus, Rousseau démontre que leur effet est contre productif vous croyez donner la cigale en exemple et ils prennent la fourmi », car en effet un enfant peut prendre le mauvais exemple puisque généralement il s'identifie au plus fort par désir de se mettre en valeur On n’aime point à s’humilier ils prendront toujours le beau rôle ; c’est le choix de l’amour-propre, c’est un choix très naturel. Or, quelle horrible leçon pour l’enfance ! », Par exemple dans le Corbeau et le Renard, l'enfant se mettra plutôt à la place du plus rusé, le renard. Aussi, risque-t-on de ne pas atteindre le but recherché, c'est à dire, transmettre la morale, car, bien que l'on enseigne aux jeunes enfants la bonté de la générosité, le Renard ici raille le corbeau qui pourtant, lui donne son fromage. On retrouve cette même situation dans La cigale est la fourmi, ainsi, la fourmi est sarcastique vis à vis de la Cigale et refuse de partager un seul petit bout de mouche ou de vermisseau » ici la morale implicite échappe aux enfants, au lieu d'y voir un éloge au travail, un éloge du partage, que feraient les enfants ? Ils se moqueront, des autres, profiteraient de leur générosité, prenant le Renard ou la fourmi pour exemple ? Qu’est ce que l'enfant tire de ces fables ? Qu'on y gagne à flatter hypocritement les autres, comme dans le Corbeau et le Renard ? La raillerie n'est pas à imiter, or, les fables se basent sur cette conduite immorale. De surcroît, l’enfant lisant La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le Bœuf » découvrirait l’orgueil et la jalousie, celui qui lirait Conseil tenu par les Rats » découvrirait l’égoïsme ,On s'aperçoit donc que les enfants ont du mal à percevoir le côté moral des fables, c'est pourquoi ce genre de lecture est plus adapté aux adultes, aux doctes, qui décèlent plus facilement un fond politique et philosophique plus complexe qu'il n'y paraît plus particulièrement à partir du Livre VII, où l' on constate que ces fables ne sont plus dédicacés aux enfants mais aux adultes comme Mme de Montespan, et où l'on trouve des récit abordant des sujets plus graves et difficiles d'accès pour les enfants comme dans la fable La Cour du Lion » Ne soyez à la cour, si vous voulez y plaire,Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère, » qui critique les courtisans et leur influence du Roi et ce dernier , par conséquent, les fables visent des catégories précises de personnes ainsi que des règles pour bien se conduire dans la haute société, l'enfant n'est donc pas concerné. La thèse défendue par Rousseau,qui était le premier à avoir penser à la pédagogie et les moyens d'éducation envers les enfants, est, que si une fable use d'un vocabulaire trop soutenu, que le merveilleux ne cache pas la cruauté du récit et prend le pas sur l'argumentaire, ceci rend le récit infructueux car l'enfant ne comprend pas la morale implicite et, impressionné par l'esprit le plus rusé, mis en valeur par le merveilleux,mais bien souvent le plus hypocrite, risque de prendre cet exemple pour modèle. C'est ainsi que les fables ne puissent être éducatives pour de jeunes personnes. A présent nous nous intéresserons à une seconde partie. Nous verrons dans cette seconde partie que le récit, que l'on nomme le corps » peut être tout à fait compréhensible pour des enfants sous certaines conditions et que l'univers plaisant du monde animal mis en place est dénonciateur des mœurs mais qu'il ne faut cependant pas négliger l'enseignement, l’âme » à tirer. C'est le plus important, selon Jean de la Fontaine. Vivacité et récit original, le caractère plaisant du monde animal, par bien des aspects, la fable est propre à attirer les enfants cependant, Rousseau n'as pas tord lorsque qu'il énonce le fait que les fables ne sont pas évidente à comprendre. Mais est ce une raison justifiable pour les laisser de côté et ne choisir que des ouvrages simplistes pour participer à l'éducation des enfants ? Il accuse les Fables de manquer d'explications quant au vocabulaire soutenu, cependant Rousseau omet de penser que la lecture doit se faire accompagner d'un adulte. Ainsi, celui-ci pourra s'arrêter sur les mots difficiles et le lui expliquer. Cette lecture est un bon moyen d'apprendre le vocabulaire. Les histoires sont utiles pour apprendre à parler .Sans compter que, pour Rousseau, l'enfant a plus de mal à comprendre un discours qui n'est pas naturel. Mais, en terme d'antithèse, la poésie est justement plus attrayante, en particulier quand elle est raconté. Il est vrai que se retrouver devant un ouvrage uniquement composé en vers n'est pas nécessairement plaisant, mais pour un enfant, la versification des fables permet de retenir plus l'attention qu'une simple histoire. De plus, les fables sont de natures courtes, ce qui facilite la lecture quand on sait qu'un enfant se lasse très et arrive peu à se concentrer. Au choix, s'il faut enseigner aux enfants, autant le faire de façon ludique. Le fabuliste le souligne une morale nue apporte de l'ennui ».c'est pourquoi Les fables éveillent l'imagination car elles sont poétiques, imagées,stimule aussi la mémoire. et sont une porte d'entrée dans la complexité du monde adulte. A travers les animaux, La Fontaine décrit des situations injuste qui sont des réalités que nous ne devons pas cacher, pas même à des enfants, qui, d'autant plus, étaient d'actualités à la cours du Roi Louis XIV et dénonce certains défauts humains. Dans sa préface, La Fontaine nous fait part de son opinion quant au but de ses fables ces fables sont un tableau ou chacun de nous se trouve dépeint ». D'une part, Rousseau accuse les fables d'imposer une certaine cruauté du monde humain à l’enfant mais, par singulière contradiction, il critique le caractère invraisemblable des fables alors que La Fontaine met en scène un univers merveilleux qui permet d'atténuer la cruauté pourtant mise au jour dans le récit, comme dans le Loup et l'Agneau » qui se termine par le décès de ce dernier. Sans cet univers fictif, l'histoire racontée serait effectivement difficilement supportable. D'autre part, La Fontaine avec ses fables, critiquait l'absolutisme du roi et procédait a une satire déguisée de la monarchie en s'inspirant de sa propre vie, notamment suite à l'injuste arrestation de Fouquet, par exemple les obsèques de la Lionne » souligne l'influence délétère des courtisans de Louis XIV, en référence à Colbert Les animaux malades de la peste » qui dénonce de même les jugements de cour », capables de condamner l’innocent injustement. De plus, La Fontaine parle de nos défauts humains sans ambiguïté et qu'un enfant peut très bien comprendre comme la radinerie, l'avarice, l'inattention et indique dans sa préface que, grâce au fable, on se forme le jugement et les mœurs, on se rend capable de grande choses » et que il faut leur apprendre aux enfants ce qu'est un lion , un renard, ainsi du reste, et pourquoi l'on compare quelque fois un homme à ce renard ou à ce lion » et ceci, encore, peut se faire également accompagné d’un adulte lui expliquant la morale, le but du récit. . On peut aussi contrer Rousseau car il ne faut pas donner aux enfants une image utopique du monde et de la société, les fables montrent une vision réaliste du monde et préparent les enfants à la vie. Nous savons que la fable a pour objectif d'illustrer une morale. Celle ci n'est jamais claire, et exprime diverses observations tirées d'expériences multiples et le but de ses ouvrages est didactique, de même que La Fontaine écrivit des panégyriques au petit fils du Roi et au duc de bourgogne, des enfants. Nous avons vu précédemment que La Fontaine fait de toute réalité la matière d'un enseignement et se considère comme un moraliste, qui décrit les mœurs plutôt que comme un moralisateur qui donne des leçons de morale en nous faisant part de ce qu'il a appris quant à la nature humaine avec l'anthropomorphisme. Par l'illustration, la fable incite à la réflexion et demande un effort d’interprétation, en laissant l'enfant comprendre le sens du nous procédons à un raisonnement qui convient bien à un jeune esprit, car celui ci s'enracine dans une situation concrète et sollicite activement l'imagination, et qui en plus, est plus instructif que la méthode qui consiste à donner la règle avant l’application. À l'argument de Rousseau, pour qui les fables auraient un effet contre productif quant aux enfants, nous réponds que, pour La Fontaine, un enfant est apte à comprendre le sens de la morale et sait différencier les vices de la vertu. Il ne faut pas sous estimer la pensée d'un enfant car celle ci s'avère solide. De plus Les fables ne sont pas toutes naïves comme l'énonce Rousseau, car elles apprennent aux enfants qu'il faut se méfier des sophistes, des flatteurs et des hypocrites, d'où la morale du Corbeau et le Renard » Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute », nous observons ici que ces fables enseignent comment survivre là où les puissants ont le pouvoir et où l'on risque toujours d'avoir affaire à plus fort ou plus rusé que soi aussi bien sous une monarchie qu’à la cour de récréation. La fable met aussi en garde contre les actes irréfléchis et imprudents, comme de descendre dans un puits sans savoir comment remonter dans Le renard et le Bouc. Ces histoires inculquent donc des valeurs comportementales qui aident le lecteur à subsister dans la société. La morale ressort dans chaque fable, par exemple la fable le chat et les deux moineaux » nous apprend qu'il faut se méfier de l'eau qui dort ou encore dans Le laboureur et ses enfants », et dans la cigale et la fourmi », Fontaine démontre l'importance du travail car le travail est un trésor ». L'enfant, comme dit Rousseau, s'identifie en effet aux personnages, oui, mais Le fabuliste a pour but de l'inciter à se remettre en question et ainsi corriger ces défauts. La fable est attrayante pour les enfants notamment avec le monde animal, la versification qui la rend plus poétique et la mise en place du merveilleux qui permet d'atténuer la cruauté dénonciatrice qui pourtant, persiste dans le récit et par le biais duquel nous pouvons en tirer un enseignement. Il convient de nuancer le débat Rousseau n'as pas tord quand il enonce » le fait qu'un enfant risque de ne pas comprendre les mots de vocabulaire , et, qu' il faudrait eviter au plus jeunes enfant les récits plus difficiles dans leur vision du monde , prenons pour exemple les Animaux malades de la peste », qui n'est certainement pas destiné au jeune public, il faut donc faire œuvre de pédagogue et selectionner les fables en fonction de l'âge de l'enfant. Ainsi nous pouvons dire que les fables touchent quand même le jeune public, car , avec la médiation d'un adulte, sont essentiel dans la formation morale des enfants pour qu'ils découvrent les aléas de la société et que certaines sont plaisantes et adaptées pour les jeunes esprits par le caractère merveilleux mis en place par le monde animal. Mais les adultes eux même tirent profit de ces fables,et y decèlent » des allusions quant à la politique et des subtilités qui peuvent échapper aux final, la pluralité des lecteurs possibles fait des fables de la fontaine le chef d'oeuvre qu'elles sont. Qu'on la lise enfant, adolescent ou adulte, ont y trouve toujours de nouvelles satisfactions, ces fables constituent un monument de notre littérature, c'est aussi la raison pour laquelle les fables sont toujours d'actualités dans l'enseignement scolaire. Ceci en est la preuve.
Jeande La Fontaine : "Le Rat et L'Huître" (Livre VIII, 9) (Commentaire composé) Introduction : La poésie vient du latin "fabula" qui signifie "récit à base d'imagination destiné à dégager un précept", et donc une morale. Les anciens utilisaient la poésie pour en venir le plus vite possible au côté moralisateur de leur oeuvre.
Sujet bac francais 2020 STMG. La session 2020 des épreuves anticipées du bac de français n’ont pu se dérouler en raison de la crise sanitaire. Les sujets qui étaient prévus pour les séries technologiques le 17 juin ont été publiées par le ministère. Vous traiterez au choix, l’un des deux sujets suivants 1- Commentaire de texte 20 points Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, s’évader du château d’If où il est emprisonné, Edmond Dantès a pris la place deson compagnon de cellule qui vient de mourir, le vieil abbé Faria, en se dissimulantdans le sac prévu pour le cadavre. On transporta le prétendu mort du lit sur la civière. Edmond se raidissait pourmieux jouer son rôle de trépassé1. On le posa sur la civière ; et le cortège, éclairé parl’homme au falot2, qui marchait devant, monta l’ à coup, l’air frais et âpre de la nuit l’inonda. Dantès reconnut le mistral3. Ce fut5 une sensation subite, pleine à la fois de délices et d’ porteurs firent une vingtaine de pas, puis ils s’arrêtèrent et déposèrent lacivière sur le des porteurs s’éloigna, et Dantès entendit ses souliers retentir sur les dalles. Où suis-je donc ? » se Sais-tu qu’il n’est pas léger du tout ! » dit celui qui était resté près de Dantès ens’asseyant sur le bord de la premier sentiment de Dantès avait été de s’échapper, heureusement il se retint. Éclaire-moi donc, animal, dit celui des deux porteurs qui s’était éloigné, ou je netrouverai jamais ce que je cherche. »15 L’homme au falot obéit à l’injonction, quoique, comme on l’a vu, elle fût faite entermes peu convenables. Que cherche-t-il donc ? se demanda Dantès. Une bêche sans doute. »Une exclamation de satisfaction indiqua que le fossoyeur avait trouvé ce qu’ Enfin, dit l’autre, ce n’est pas sans peine.— Oui, répondit-il, mais il n’aura rien perdu pour attendre. »À ces mots, il se rapprocha d’Edmond, qui entendit déposer près de lui un corpslourd et retentissant ; au même moment, une corde entoura ses pieds d’une vive etdouloureuse Eh bien ! le nœud est-il fait ? » demanda celui des fossoyeurs4 qui était restéinactif. Et bien fait, dit l’autre ; je t’en réponds.— En ce cas, en route. » Et la civière soulevée reprit son On fit cinquante pas à peu près, puis on s’arrêta pour ouvrir une porte, puis on seremit en route. Le bruit des flots se brisant contre les rochers sur lesquels est bâti lechâteau arrivait plus distinctement à l’oreille de Dantès à mesure que l’on avança. Mauvais temps ! dit un des porteurs, il ne fera pas bon d’être en mer cette nuit.— Oui, l’abbé court grand risque d’être mouillé », dit l’autre — et ils éclatèrent de35 ne comprit pas très bien la plaisanterie, mais ses cheveux ne s’endressèrent pas moins sur sa tête. Bon, nous voilà arrivés ! reprit le premier.— Plus loin, plus loin, dit l’autre, tu sais bien que le dernier est resté en route, brisé40 sur les rochers, et que le gouverneur nous a dit le lendemain que nous étions desfainéants. »On fit encore quatre ou cinq pas en montant toujours, puis Dantès sentit qu’on leprenait par la tête et par les pieds et qu’on le balançait. Une, dirent les — Deux.— Trois ! »En même temps, Dantès se sentit lancé, en effet, dans un vide énorme, traversantles airs comme un oiseau blessé, tombant, tombant toujours avec une épouvante quilui glaçait le cœur. Quoique tiré en bas par quelque chose de pesant qui précipitait50 son vol rapide, il lui sembla que cette chute durait un siècle. Enfin, avec un bruitépouvantable, il entra comme une flèche dans une eau glacée qui lui fit pousser uncri, étouffé à l’instant même par l’ avait été lancé dans la mer, au fond de laquelle l’entraînait un boulet detrente-six attaché à ses La mer est le cimetière du château d’If. Notes1 Trépassé Falot lanterne Mistral vent violent de Fossoyeurs hommes chargés d’enterrer les morts. Vous ferez le commentaire littéraire de ce texte en vous aidant des pistessuivantes 1- Une scène d’action intense et Un personnage qui suscite émotion et admiration. 2- ESSAI et CONTRACTION DE TEXTE Contraction de texte 10 points et essai 10 points Compte tenu de l’œuvre et du parcours étudiés durant l’année, vous traiterez l’un destrois sujets suivants A- Montaigne, Essais, Des Cannibales », I, 31. Parcours Notre monde vient d’en trouver un autre. Texte de Stefan Zweig, Érasme, grandeur et décadence d’une idée 1935,traduit de l’allemand par Alzir Jean de La Fontaine, Fables, livres VII à IX. Parcours Imagination et pensée au XVIIème siècle. Texte de Jean-François Dortier, L’homme descend du songe », Scienceshumaines, n°174, août Voltaire, L’Ingénu. Parcours Voltaire, esprit des Lumières ; Texte de Tzvetan Todorov, Les Lumières, des idées pour demain », Télérama hors-série, 2006. A- Montaigne, Essais, Des Cannibales ». Parcours Notre monde vientd’en trouver un de Stefan Zweig, Érasme, grandeur et décadence d’une idée 1935,traduit de l’allemand par Alzir Hella. Contraction de texte Vous résumerez ce texte en 228 mots. Une tolérance de +/- 10 % est admise votretravail comptera au moins 205 et au plus 251 placerez un repère dans votre travail tous les 50 mots et indiquerez, à la fin dela contraction, le nombre total de mots utilisés. La transition du XVème au XVIème siècle est une époque marquante dans ledestin de l’Europe et qui, en ce qui concerne la précipitation dramatique desévénements, n’est comparable qu’à la nôtre. Soudain s’élargit la place qu’occupaitl’Europe dans le monde ; une découverte est suivie d’une autre et en l’espace de5 quelques années, grâce à la hardiesse d’une race nouvelle de navigateurs, leslacunes imputables1 à l’indifférence ou à la timidité des siècles passés se trouventcomblées. Les dates mémorables se succèdent au rythme saccadé d’un penduleélectrique. 1486 Diaz est le premier Européen qui s’aventure jusqu’au Cap deBonne-Espérance ; 1492 Colomb atteint les îles américaines ; 1497 Sébastien10 Cabot découvre le Labrador et le continent américain. Un nouveau monde vient à peine d’enrichir les connaissances de la race blanche que déjà Vasco de Gama,passant au large de Zanzibar, fait voile vers Calcutta et ouvre la voie des Indes ;1500 Cabral découvre le Brésil ; enfin de 1519 à 1522, Magellan accomplit uneprouesse incroyable pour la première fois, un homme a fait le tour du monde. La15 […] première mappemonde2 , considérée à son apparition comme une extravaganceet une hérésie, se trouve donc vérifiée l’action la plus hardie est venue confirmer lapensée la plus audacieuse. Du jour au lendemain la machine ronde3, la terraincognita, sur laquelle l’humanité pensante promenait sa marche incertaine etinquiète, est devenue une réalité, un espace que l’on peut étudier et parcourir ;20 l’Océan, qui n’était que ce désert infini de flots bleus dont parle la légende antique,est devenu un élément mesurable, mesuré, un des plus précieux auxiliaires del’homme. Le goût de l’aventure s’empare soudain de l’Europe ; on ne s’arrête plus,on ne souffle plus dans cette course effrénée à la découverte du Cosmos ».Chaque fois que les salves des canons de Cadix ou de Lisbonne saluent le retour25 d’un galion, une foule curieuse afflue dans le port pour avoir des nouvelles de cespays récemment explorés, pour admirer ces oiseaux, ces animaux, ces hommesqu’elle n’a jamais vus ; elle frémit d’étonnement devant ces énormes chargementsd’or et d’argent ; les nouvelles font le tour de l’Europe qui est maintenant, grâce à l’héroïsme de ses enfants, le centre du monde, la maîtresse de l’univers. Presque en30 même temps, Copernic découvre les orbites mystérieuses que décrivent les astres au-dessus de cette terre soudainement éclairée par la science, et sesconnaissances, grâce à l’invention récente de l’imprimerie, pénètrent avec unerapidité ignorée jusqu’alors dans les villes les plus éloignées et dans les villages lesplus isolés de l’Occident pour la première fois, l’Europe connaît la félicité d’une vie35 collective chaque jour plus intense. Au cours d’une seule génération, les donnéesprimitives d’appréciation, l’espace et le temps, ont totalement changé de valeur et demesure. Seule notre époque, qui voit le téléphone, la radio, l’auto et l’avion concouriravec la même précipitation à la diminution du temps et de l’espace, a assisté à unsemblable changement du rythme de la Un élargissement aussi brusque du monde extérieur doit fatalement avoircomme corollaire4 une profonde transformation du monde psychique. L’individu setrouve inconsciemment amené à penser, à calculer, à vivre en se basant sur desdonnées différentes ; avant que le cerveau se soit adapté à ce changement à peineconcevable, il se manifeste déjà une modification dans le domaine de l’âme. Quand45 celle-ci perd brusquement sa mesure habituelle, quand elle sent glisser les lois et lesnormes ordinaires, il se produit tout d’abord chez elle une confusion inévitable, faited’inquiétude et d’ivresse. En une nuit, tout ce qui était certain devient douteux, toutce qui date de la veille est périmé, d’un autre âge ; les cartes de Ptolémée, objet d’unimmuable respect de la part de vingt générations, se trouvent ridiculisées par50 Colomb et Magellan ; les traités de cosmographie, d’astronomie, de géométrie, demédecine, de mathématiques, auxquels on se conformait finalement depuis dessiècles, que l’on tenait pour infaillibles, sont dépassés, n’ont plus de valeur. Tout lepassé se dessèche au souffle brûlant des temps nouveaux. Finis les thèses et lescommentaires ; les anciennes autorités, ces idoles vénérées, tombent en ruines, les55 tours en carton de la scolastique5 s’écroulent, l’horizon s’élargit. Un désir fiévreux desavoir et de connaître naît de cet afflux brutal de sang nouveau dans l’organismeeuropéen, dont le pouls bat avec précipitation. Et cette fièvre communique uneimpulsion violente aux évolutions en cours ; on dirait qu’une secousse sismique meten mouvement tout ce qui existe. Les règles léguées par le Moyen Âge se trouvent60 bouleversées les unes grandissent, les autres déclinent ; la chevalerie disparaît, lesvilles aspirent à se développer, les campagnes s’appauvrissent, le luxe et lecommerce sont prodigieusement florissants grâce à la navigation. La fermentationest de plus en plus violente, il se produit un bouleversement social semblable à celuiqu’engendrent de nos jours l’irruption de la technique, son organisation et sa65 rationalisation trop rapides ; on est en présence de l’un de ces momentscaractéristiques où l’humanité se trouve en quelque sorte dépassée par ses propresactes et doit faire appel à toutes ses forces d’adaptation. Imputables dues Mappemonde globe représentant la Terre. La première mappemonde a été réalisée en 1490, deuxans avant la découverte de l’ La machine ronde la Terre. 4 Corollaire ici, conséquence. 5 Scolastique enseignement de l’université du Moyen Âge. Essai À la Renaissance comme aujourd’hui, la découverte de nouveaux horizonsn’apporte-t-elle que des bienfaits ?Vous développerez de manière organisée votre réponse à cette question en prenantappui sur Des Cannibales » de Montaigne, sur le texte de l’exercice de lacontraction et sur ceux que vous avez étudiés dans l’année dans le cadre de l’objetd’étude La littérature d’idées du XVIème au XVIIIème siècle ». Vous pourrez aussifaire appel à vos lectures et à votre culture personnelle. B- Jean de La Fontaine, Fables, Livres VII à IX. Parcours Imagination et penséeau XVIIème de Jean-François Dortier, L’homme descend du songe », Sciences humaines,n°174, août de texte Contraction de texte Vous résumerez ce texte en 228 mots. Une tolérance de +/- 10 % est admise votretravail comptera au moins 205 et au plus 251 placerez un repère dans votre travail tous les 50 mots et indiquerez, à la fin dela contraction, le nombre total de mots utilisés. Jorge Luis Borges aimait brouiller les pistes. Dans son recueil de nouvelles Fictions1941-1944, l’écrivain argentin nous entraîne dans d’étranges univers où réalité et fictions’entremêlent dans un abîme sans fin. La nouvelle Les Ruines circulaires » évoquel’histoire d’un ascète1 indien qui crée un autre homme en rêve et lui donne vie… avant de se5 demander si lui-même ne serait pas qu’un rêve. Le thème est bien sûr celui de la réalitéfécondée par l’imagination. […]Un monde possible est un monde qui n’existe pas, mais qui pourrait exister. Parexemple, si l’anarchiste Gavrilo Princip n’avait pas assassiné l’archiduc François-Ferdinandet il s’en est fallu de peu, il est possible que la guerre de 1914 n’ait pas eu lieu. En10 revanche, il n’est guère envisageable que Superman soit intervenu tout à coup dans le conflit pour venir en aide aux Alliés. Voilà ce qui distingue les fictions réalistes de la littérature fantastique. Dans un cas, on y rencontre des personnages ordinaires, bien que fictifs, dans l’autre cas, on peut voir surgir Superman, la fée Mélusine ou Roger Rabbit sans s’étonner outre Pendant longtemps, il fut aisé de distinguer le réel de la fiction. L’un relevait des faits,l’autre de l’imaginaire. Le domaine de la fiction désignait toutes les œuvres artistiques littérature, théâtre, science-fiction, légende, auxquels on pouvait ajouter cinéma et BD. La non-fiction » comme on l’appelle aux Etats-Unis désigne le journalisme, l’histoire, le récitde vie, le journal et autres chroniques du monde réel. Les Misérables 1862 de Victor Hugo20 relève de la fiction, ses Choses vues du journalisme avant l’heure. La fiction est le monde du romancier, du dessinateur, du réalisateur et des artistes en tout genre ; la description du réel revient aux ethnographes, sociologues, historiens, géographes, soucieux de décrire le monde tel qu’il est. Jusque-là , les choses paraissaient le réel a la fâcheuse tendance à ne pas se laisser découper en tranches D’un côté, il est des fictions réalistes qui ressemblent trait pour trait au monde réel. D’ailleurs nombre d’écrivains racontent dans leurs romans des personnages réels, n’en changeant que le nom et l’environnement. D’un autre côté, documentaires, journalisme, ethnographies2 empruntent aux procédés de la fiction narration et formes styliques. Le courant du narrative journalism »3 suggère de raconter les faits autour d’une intrigue. Les historiens30 admettent faire preuve d’imagination pour remplir quelques trous dans leur recherches ethnographiques sont elles-mêmes suspectées de travestir quelquepeu le réel au profit de la cohérence ou de la beauté du style. Clifford Geertz avait fait grandbruit en affirmant que derrière l’apparente objectivité de ses descriptions, l’anthropologue4 se comporterait comme un auteur ». 1 Ascète personne qui décide, dans une démarche religieuse ou spirituelle, de se priver de plaisirs. 2 Ethnographies études de la culture et des modes de vie des Narrative journalism journalisme qui applique les techniques du roman aux récits des faits Anthropologue scientifique qui étudie les cultures humaines. Entre fictions et textes référentiels, les cartes se brouillant, il s’en est suivi un granddébat sur la notion de fiction, sa nature et ses Pourquoi la fiction ? Jean-Marie Schaeffer, l’un des principaux théoriciens en la30 matière, pense qu’il faut réinscrire la fiction dans une conception plus large que les seules œuvres littéraires et artistiques. La fiction renvoie plus généralement à la puissanceimaginative de l’humain. Elle débute avec les jeux d’enfants et se poursuit tout au long de lavie avec les rêves, les loisirs, les projets qui alimentent nos vies. Cette perspective vise à dégager la fiction des études littéraires pour l’inscrire dans un champ anthropologique plus35 large et nous faire comprendre son rôle central dans la culture humaine ».Cette approche est celle de plusieurs auteurs contemporains pour qui la capacité à imaginer et créer des fictions serait l’aptitude qui distinguerait le mieux les humains du reste du genre animal. […] Et de nombreux arguments psychologiques et anthropologiquespeuvent être invoqués pour faire de l’homme une machine à idées » qui détient, par sa40 capacité à produire des images mentales, la possibilité d’inventer des mondes virtuels, de se projeter mentalement dans le passé, le futur, l’ailleurs et des possibles. Ce que l’on entend par fiction ne serait donc qu’une province5 d’une aptitude générale à se projeter hors de soi, donnant naissance tout à la fois au langage, à l’art, aux techniques, aux pensées intérieures et autres rêves, fantasmes et ruminations La fiction fait partie de nos vies. Le goût des humains pour la fiction et les mondesvirtuels n’est sans doute pas apparu pour nous distraire d’une vie quotidienne ennuyeuse. Le pouvoir de la fiction, c’est celui de créer des objets et de former des projets. Les utopiespuisent à la même source mentale que les plans d’ingénieurs. Le pouvoir de la fiction estcelui de nous permettre des expériences de pensée, d’émettre des hypothèses, de50 construire des scénarios contrefactuels que se passerait-il si ? », mais aussi, bien desauteurs l’ont noté, de nous faire découvrir le réel sous un nouvel angle romans et films nous permettent d’expérimenter des situations nouvelles, de nous forger des modèles deconduites c’est le rôle des mythes et épopées. Voilà pourquoi la fiction est organiquementliée à nos existences. Cette vie qui est la mienne est aussi le produit de mes rêves. 55L’homme est un affabulateur6 par nature, un invétéré raconteur d’histoires7 , un être fictionnel. Comme l’écrivain Antoine Blondin l’avait joliment dit L’homme descend du songe. » 920 mots Essai Selon vous, l’imagination ne sert-elle qu’à fuir la réalité ?Vous développerez de manière organisée votre réponse à cette question en prenant appui sur les livres VII à IX des Fables de La Fontaine, sur le texte de l’exercice de la contraction et sur ceux que vous avez étudiés dans le cadre de l’objet d’étude La littérature d’idées du XVIème au XVIIIème siècle ». Vous pourrez aussi faire appel à vos lectures et à votre culture personnelle. C- Voltaire, L’Ingénu. Parcours Voltaire, esprit des de Tzvetan Todorov, Les Lumières, des idées pour demain », Télérama horssérie, 2006. Contraction de texte Vous résumerez ce texte en 230 mots. Une tolérance de +/- 10% est admise votre travailcomptera au moins 207 mots et au plus 253 placerez un repère dans votre travail tous les 50 mots et indiquerez, à la fin de lacontraction, le nombre total de mots utilisés. L’esprit des Lumières, tel qu’on peut le décrire aujourd’hui, comporte unecaractéristique problématique on en trouve les ingrédients à des époques variées, danstoutes les grandes civilisations du monde. Et pourtant il s’agit aussi d’un fait historique qui apris corps à un moment précis, au XVIIIème siècle, et dans un lieu particulier, l’Europe5 pensée des Lumières est universelle, même si on ne peut l’observer partout ettoujours. Il ne s’agit pas seulement des pratiques qui la présupposent, mais aussi d’une prise de conscience théorique. On en trouve les traces dès le IIIème siècle avant Jésus-Christ, en Inde, dans les préceptes adressés aux empereurs ou dans les édits que ceux-ci 10 diffusent ; ou encore chez les penseurs libres » de l’islam aux VIII-Xème siècles ; ou pendant le renouveau du confucianisme sous les Song, en Chine, aux XI-XIIème siècles ; ou dans les mouvements d’hostilité à l’esclavage, en Afrique noire, au XVIIème siècle et au début du XVIIIème siècle. Énumérons, un peu au hasard, quelques-uns de ces éléments de doctrine provenant des contrées les plus Tel est le cas des recommandations de tolérance religieuse liées à la pluralité desreligions pratiquées sur un même territoire brahmanisme et bouddhisme en Inde,confucianisme et bouddhisme en Chine, présence de musulmans, de juifs, de chrétiens, dezoroastriens, de manichéens sur ce que sont devenues les terres de l’islam ; ou encore, enAfrique noire, co-présence de l’islam et des traditions païennes. Partout on constate –20 comme on le dira souvent en Europe au XVIIIème siècle – que la tolérance est, pour tous, préférable à la guerre et aux persécutions. Une autre exigence, probablement liée à laprécédente, concerne la nécessité de séparer le politique et le théologique, le pouvoir del’État et celui de la religion. On souhaite que la société des hommes soit dirigée sur la basede principes purement humains – et donc que le pouvoir sur terre soit entre les mains du25 Prince plutôt qu’entre celles des intermédiaires avec l’ du pouvoir politique, autonomie aussi de la connaissance. Ainsi de l’idée,présente en Inde, que le roi ne doit pas se soumettre à la tradition, aux présages ou aumessage des astres, mais qu’il doit faire confiance à la seule investigation rationnelle. Ouencore de la défense, au IXème siècle, par le célèbre médecin arabe Al-Razi, du savoir30 strictement humain, puisé dans l’expérience et encadré par la seule raison. En Chine, lesnombreuses inventions techniques témoignent d’une attitude de libre recherche dans ledomaine du savoir. Il en va de même des progrès accomplis dans le monde islamique pardes sciences comme les mathématiques, l’astronomie, l’optique, la autre trait également répandu concerne la pensée même de l’universalité de35 l’égale dignité de tous les êtres humains, des fondements universels de la morale, et donc de l’unité du genre humain. Il n’y a pas d’activité supérieure à faire le bien du mondeentier », déclare l’empereur indien Asoka, au IIIème siècle av. J-C. C’est cette pensée del’universalité qui devient aussi le point de départ du combat contre l’esclavage en Afrique. En 1615, à Tombouctou, Ahmed Baba écrit un traité qui plaide pour l’égalité des races, en40 refusant donc toute légitimité aux pratiques manifestations que je réunis un peu arbitrairement ici à partir de ce que nousjugeons être l’esprit des Lumières européennes jouent un rôle plus ou moins fort, plus oumoins durable. En Inde, la recommandation adressée au monarque de privilégierl’investigation rationnelle au détriment des croyances et des superstitions lui est réservée,45 elle ne sera pas généralisée à toute la population. Si proximité avec les Lumières il y a, ce sera essentiellement avec ce qu’on appelle le despotisme éclairé ». Les penseurs libresmusulmans sont sévèrement réprimés à partir du Xème siècle. Le rapprochement le plussignificatif reste avec l’enseignement confucéen en Chine, qui concerne par principe unmonde naturel et humain, et qui pose comme but le perfectionnement de la personne,50 comme moyens, l’éducation et le travail. Ce n’est pas un hasard si les philosopheseuropéens du XVIIIème siècle éprouvent une sympathie particulière pour le modèle »chinois dont ils ont, il faut l’admettre, une idée assez approximative.Ces développements multiples témoignent de l’universalité des idées des Lumières,nullement apanage1 des seuls Européens. Pourtant, c’est bien en Europe qu’au XVIIIème55 siècle ce mouvement s’accélère et se renforce, c’est là que se formule la grande synthèse de pensée qui se répand ensuite sur tous les continents d’abord en Amérique du Nord, ensuite en Europe même, en Amérique latine, en Asie, en Afrique. On ne peut manquer de se poser la question pourquoi en Europe plutôt qu’ailleurs, par exemple en Chine ? Sans vouloir trancher cette question difficile les mutations historiques sont des phénomènes60 complexes, aux causes multiples, voire contradictoires, on peut signaler un trait présent en Europe et absent ailleurs c’est l’autonomie politique, celle du peuple et celle de l’individu – auquel il faut donner une place au sein de la société et non en dehors d’elle comme cela pouvait être le cas des renonçants » en Inde, des mystiques en terre d’islam, des moines en Chine. Le propre des Lumières européennes est d’avoir préparé l’avènement de ces notions l’individu, la démocratie. Notes 1 Apanage privilège, monopole. 921 mots Essai Selon vous, l’esprit des Lumières est-il toujours actuel ?Vous développerez de manière organisée votre réponse à cette question en prenant appuisur L’Ingénu de Voltaire, sur le texte de l’exercice de la contraction et sur ceux que vousavez étudiés dans l’année dans le cadre de l’objet d’étude La littérature d’idées du XVIèmeau XVIIIème siècle ». Vous pourrez aussi faire appel à vos lectures et à votre culturepersonnelle. Nous espérons que ce sujet bac francais 2020 STMG et séries technologiques a pu t’être utile. Pour aller plus loin –Les épreuves du bac de français 2020 présentation, coefficients… –Les sujets 2020 du bac de français pour les séries générales
Daprès votre lecture des livres VII à Xi des Fables et le parcours « Imagination et pensées au XVIIème siècle » (Séance 13), pensez-vous que l’imagination serve seulement à distraire
FABLES J. de La Fontaine Fiche de lecture Jean de La Fontaine 1621-1695 a quarante-six ans quand, en mars 1668, Barbin, éditeur prestigieux de Boileau et de Racine, fait paraître les six premiers livres des Fables choisies et mises en vers par M. de La Fontaine. Elles sont précédées d'une Épître à Monseigneur le Dauphin, le fils de Louis XIV, alors âgé de sept ans ; d'une Préface qui proclame que […] […] Lire la suite LA FONTAINE JEAN DE 1621-1695 Écrit par Tiphaine ROLLAND • 3 158 mots • 3 médias La Fontaine est à la fois l’auteur le plus unanimement célébré de la littérature française et l’un des plus difficiles à saisir. Un peu comme Perrault avec ses Contes du temps passé, il s’est identifié avec le genre ancien qu’il a rénové ses Fables résonnent partout, dans les écoles primaires qui les inscrivent dans les mémoires juvéniles, comme à l’univer […] […] Lire la suite CONTES DE FÉES, Madame d'Aulnoy Fiche de lecture Écrit par Christian BIET • 1 222 mots La comtesse d'Aulnoy Marie Catherine Le Jumel de Barneville, baronne d'Aulnoy, 1650-1705 est surtout connue, au xvii e siècle, pour le scandale énorme dont elle a été l'objet. Elle fut en effet convaincue, en 1669, d'avoir dénoncé à tort son mari, le baron d'Aulnoy, pour avoir tenu des propos outrageants contre le roi. Cette calomnie, qu'elle et sa mère avaient diffusée pour se débarrasser d'un […] […] Lire la suite L'ASTRÉE, Honoré d'Urfé Fiche de lecture Écrit par Christian BIET • 1 511 mots On a, de nos jours, trop tendance à négliger les grands romans des xvi e et xvii e siècles. On se fie à Cervantès pour repousser les romans de chevalerie, on croit sur parole les Scarron, Sorel et autres Furetière, qui parodient les auteurs d' Amadis , de L'Astrée et du Grand Cyrus , en ignorant trop souvent que tous ces gros ouvrages ont fait l'objet d'un véritable culte. Le succès de L'Astré […] […] Lire la suite L'AUTRE MONDE OU LES ÉTATS ET EMPIRES DE LA LUNE, ET LES ÉTATS ET EMPIRES DU SOLEIL, Savinien Cyrano de Bergerac Fiche de lecture Écrit par Christian BIET • 1 131 mots L'Autre Monde ou les États et Empires de la Lune , de Savinien Cyrano de Bergerac 1619-1655, rédigé vers 1650, a d'abord circulé sous forme manuscrite, avant de paraître après la mort de l'auteur, en 1657, mais modifié au regard des manuscrits retrouvés, qui datent de 1653 environ. Le Bret, ami de l'auteur et éditeur de l'écrit libertin, ne souhaitait pas affronter la censure. Cette première pu […] […] Lire la suite LES AVENTURES DE TÉLÉMAQUE, F. de Fénelon Fiche de lecture Écrit par Christian BIET • 1 080 mots François de Salignac de la Mothe Fénelon 1651-1715 compose en même temps, de juillet 1694 à mars 1695, Les Aventures de Télémaque et les études préparatoires à L'Explication des maximes des saints , durant les conférences d'Issy pourparlers avec Bossuet, évêque de Meaux, à propos de la question du quiétisme, ce courant mystique qui sera condamné en 1699 par l'Église catholique et qui entraîner […] […] Lire la suite LES FEMMES SAVANTES, Molière Fiche de lecture Écrit par Christian BIET • 1 679 mots • 1 média Avant-dernière comédie de Molière 1622-1673 , Les Femmes savantes font écho aux Précieuses ridicules 1659 qui ont ouvert la carrière parisienne de l'auteur. Sur le même motif les femmes et leur volonté de prétendre au savoir et à l'art dans une société de salon, Molière est passé d'une pièce en un acte et en prose, fondée sur des types, faisant la satire de précieuses provinciales entichée […] […] Lire la suite
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Isaure CARRIVE Mardi 18 maiP5Dissertation n°1SUJET Dans l’apologue, le pouvoir des fables », La Fontaine écrit Le monde est vieux, dit-on, je le crois / Cependant il le faut amuser encor comme un enfant ».Pensez-vous que les fables de La Fontaine doivent amuser le lecteur comme un enfant ? Vous répondrez à cette question à l’aide de votre étude sur les Fables, livres VII à classique, Jean de La Fontaine est célèbre pour ses Fables publiées entre 1668et 1694. Il se sert régulièrement de l’imagination afin de les écrire. Il utilise par exemple des animaux en tant que personnages principaux auxquels il arrive des situations allégoriques qui mettent l’accent sur de vrais problèmes sociétaux. Cependant, au XVIIe siècle, l’imagination est un sujet de mésentente entre philosophes et écrivains. Pour La Fontaine, elle permet de faire passer des messages plus forts et peut très bien s’allier à la pensée. De surcroît, l’auteur, en utilisant des personnages animaliers symbolisant la cour, peut formuler des reproches au Roi tout en se prémunissant de la censure. Mais l’imagination sert aussi à divertir et à attirer le lecteur. En effet, La Fontaine déclare Le monde est vieux, dit-on, je le crois / Cependant il le faut amuser encor comme un enfant ».Selon lui, il est important de divertir le lecteur et les fables doivent remplir la fonction de lui plaire. Toutefois, s’agit-il du seul objectif de ses écrits ? Pour répondre à cette question, nous verrons comment les écrits de La Fontaine peuvent séduire le lecteur, ainsi que leur dimension éducative et enfin la prise de position du fabuliste dans ses – Les Fables doivent plaire au lecteur1 La plupart des récits sont mouvementés avec des retournements de situation ; ainsi le lecteur ne s’ennuie pas. Cela permet de le divertir comme un enfant ».Exemples - L’Huître et les Plaideurs » F. 9, L. IX dénouement inattendu lorsque Perrin mange l’huître pour laquelle se battaient les deux pèlerins - Les animaux malades de la peste » F. 1, L. VII revirement de situation car l’animal le moins coupable est celui qui est condamné2 Le lecteur peut s’amuser à reconnaître des personnages de la cour à travers les les figures animalières ou des traits de caractère spécifiques à certains La Cour du Lion » F. 6, L. VII le lion est la figure royale - Le Corbeau et le Renard » F. 2, L. I le renard symbolise la ruse3 Les Fables sont souvent humoristiques pour plaire au lecteur et le faire Le Gland et la Citrouille » L. IX registre de la farce, un homme remet en question l’œuvre de Dieu mais est vite rattrapé par le sort - Les Femmes et le Secret » L. VIII comique car un homme pond un œuf, ce qui était censé être un secret mais qui est connu par 100 personnes
Unenouvelle collection dédiée aux œuvres intégrales 1re du BAC 2022 et à leurs parcours associés ! Parcours associé: Imagination et pensée au XVIIe siècle Résumé de l'œuvre Dix ans après le premier recueil des Fables, La Fontaine publie les cinq livres d'un deuxième recueil, auquel il accorde un grand prix : ce sera son " livre favori " dit-il dans la fable
parcours imagination et pensée au XVIIe siècle 1re bac français de Anne Cassou-Noguès chez Nathan Collections Une oeuvre, un parcours Paru le 02/01/2020 Broché 103 pages 1re générale € Indisponible Quatrième de couverture Tout pour réussir le Bac Français 1re Jean de La Fontaine, Fables Livres VII à XI Parcours associé Imagination et pensée au XVIIe siècle Clés d'analyse de l'oeuvre Des repères sur La Fontaine et le contexte historique de l'oeuvre L'essentiel pour mémoriser le contenu et l'écriture des Fables, les grands thèmes de l'oeuvre expliqués et des citations incontournables à retenir Les thématiques du parcours associé et des citations d'oeuvres complémentaires à utiliser dans vos dissertations Outils pour le Bac Méthode de la dissertation expliquée pas à pas Trois sujets de dissertation guidés avec des corrigés Des aides à la préparation de l'explication linéaire pour l'oral
PourLa Fontaine, les fables ont le devoir d'apprendre aux enfants, qui sont des nouveaux venus dans le monde ce qu'est un Lion ou un Renard car puisqu'ils viennent d'arriver, ils ne les connaissent pas encore. En conclusion, on peut dire que les fables ne sont pas de simples badineries pour les enfants puisqu'elles ont un sens caché, un sens
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LesFables de La Fontaine à la loupe ; Une oeuvre, un parcours ; Des ouvrages clairs, concis et accessibles destinés aux élèves pour leur fournir l'essentiel sur l'oeuvre et le parcours associé pour le Bac de français 1re ; Sous forme de fiches en couleurs, ils proposent : - Repères sur La Fontaine et le contexte historique des Fables ; -
preuveen est cette célèbre morale qui clôture « Les Animaux malades de la Peste ». En réalité, les. Fables . de La Fontaine sont restées dans les mémoires parce qu’elles ont su dire, avec leur grâce poétique et leur humour, tout ce qui touche notre sensibilité, tout ce qui frappe notre imagination, tout ce qui éveille notre pensée.Jeande La Fontaine, Fables livres VII à XI : parcours imagination et pensée au XVIIe siècle : 1re bac français Fiche technique Format : Broché Nb de pages : 103 pages Poids : 140 g Dimensions : 14cm X 19cm Date de parution : 02/01/2020 ISBN : 93-8 EAN : 9782091864938 6WLC.