Sortie"Et au milieu coule une rivière" en vod, dvd et blu-ray - Fiche du film Et au milieu coule une rivière. Guide Rapide: sorties Vod, Dvd, Blu‑Ray: Les publicités sont peu nombreuses sur ce site, mais nécessaires à son financement. Si vous aimez Guide rapide, pensez à faire une exception sur votre bloqueur de pub ! accueil; sorties vod dvd blu-ray. sorties vod; sorties dvd locationSynopsis Au début du siècle, à Missoula, petite ville du Montana, Norman et Paul Maclean passent une enfance marquée par l’exercice assidu de deux disciplines inculquées par leur père, pasteur la religion et la pêche à la mouche. Autant Norman est sage et discipliné, autant Paul est impulsif et rebelle. Mais leurs différences ne les empêchent pas d’être profondément complices et Norman se laisse bien volontiers entraîner par son frère dès qu’il s’agit de s’amuser. Norman part à l’université et, six ans plus tard, en revient diplômé, ce qui lui permet de postuler un emploi de professeur. Paul, de son côté, est devenu reporter dans le journal local. Les deux frères se retrouvent avec le même plaisir, mais Norman s’aperçoit que Paul est devenu coureur, joueur et alcoolique, cultivant à plaisir la provocation. Norman le récupère parfois au poste de police après ses beuveries. Parallèlement, Norman tombe amoureux de l’excentrique Jessie et obtient un poste d’enseignant à Chicago. Les deux frères se retrouvent de temps en temps pour une partie de pêche et Norman propose maladroitement à son frère de l’aider. Paul refuse et Norman n’ose pas insister. Lors de la dernière partie de pêche qui réunit les deux frères et le père avant le départ de Norman, Paul invente de nouvelles règles et son style personnel fascine Norman et le Révérend qui, tout en restant fidèles à la tradition, sont conscients de la perfection des gestes de Paul. Mais â la vie n’est pas une Åuvre d’art â et, un soir, Paul est retrouvé assassiné dans une ruelle, la main droite brisée. Les Maclean supportent silencieusement le malheur, réalisant qu’ils n’ont pas su aider Paul. Norman, marié à Jessie, part enseigner à Chicago. Cinquante ans plus tard, Norman se souvient de son passé en pêchant au bord de la rivière. Thème Souvenirs d’une vie Norman Maclean et son frère Paul passent leur enfance dans le Montana entre la pêche et la religion, inculqués par leur père, pasteur. Norman deviendra enseignant tandis que son frère décédera tragiquement. Le récit à la première personne de deux destinées. Distribution Le Révérend Maclean Pasteur presbytérien, il se partage entre ses activités religieuses et les joies de la pêche. Attaché à ses fils, il veut en faire des hommes responsables et honnêtes. Mais il n’adopte pas la même attitude vis-à-vis de chacun d’eux sévère avec Norman, le bûcheur, tout en s’entendant bien avec lui, il semble en revanche faible face à Paul, le rebelle, et ne parvient pas à avoir une emprise sur lui. Il les a tous deux élevés selon des principes rigoureux, leur inculquant la discipline quasi religieuse de la pêche au lancer. Son bureau est un antre, un lieu sacré où il convoque ses fils, le lieu de son autorité. Le temple dans lequel il prêche est en revanche le lieu de ses doutes et, après la mort de Paul, de son autocritique. Norman C’est le narrateur de l’histoire. Sérieux, solide, travailleur, il suit des études universitaires, deviendra professeur de littérature et ira enseigner en ville. Il voue un amour profond à ses parents et reste très attaché aux valeurs familiales. Plutôt austère et sans humour, il tombe curieusement amoureux de Jessie, une fille exubérante. Un lien très fort l’unit à son frère Paul en dépit de leurs caractères opposés et de leurs conceptions de la vie diamétralement différentes. Norman a le goût de l’ordre et le sens de l’effort ; il aimerait ramener Paul sur le droit chemin mais ne sait comment s’y prendre. Taciturne, sombre, maladroit, il se sait moins brillant que son cadet qu’il regarde avec une certaine admiration et dont il jalouse secrètement la belle assurance. À la mort de son frère, il se sent certainement coupable de ne rien avoir osé tenter pour l’aider. Paul Le jeune frère, un “ artiste ”, dira de lui Norman. Plein d’humour, lumineux, charmeur, doué et instinctif, il possède toutes les qualités pour réussir mais se refuse à devenir adulte. D’où son côté casse-cou, bagarreur et flambeur. Il adore la pêche qu’il pratique naturellement depuis l’enfance. Provocateur, il aime aller à l’encontre des préjugés, se faisant un point d’honneur à amener la jeune Indienne au dancing malgré les protestations de ses copains. Derrière la façade de chien fou, se cache un être meurtri qui souffre d’un cruel manque d’amour, un être blessé qui masque son désarroi sous un aspect frondeur. Endetté, il se jette dans la gueule du loup en retournant dans la boîte où il est interdit de jeu, provoquant ainsi sa propre mort. Roué de coups, son corps sera retrouvé dans une ruelle. Jessie Elle a eu une enfance heureuse et une adolescence facile au sein d’une famille méthodiste et fantaisiste. Elle aime s’amuser, danser et rire. Comme toutes ses amies, elle est attirée par le charme de Paul mais choisira la sécurité en la personne de Norman. Elle veut que Norman s’occupe de Neal, son frère. “ Pourquoi ceux qui en ont besoin refusent qu’on s’occupent d’eux ”, dit-elle à Norman après le départ de Neal, le rejoignant ainsi dans son dilemme fraternel. Madame Maclean Effacée, c’est une femme entièrement soumise à son mari. Il émane d’elle une sensation de force sensible, elle souffre en silence quand ses fils s’éloignent. Elle laisse à son mari le rôle d’éducateur et n’intervient jamais dans la discussion pour expliquer le pourquoi du comment à ses enfants. Présente et aimante mais silencieuse, elle symbolise la douceur et la compréhension. Générique Titre original A River Runs Trough It Production Allied Filmmakers, Robert Redford et Patrick Markey Producteur exécutif Jake Eberts Scénario Richard Friedenberg, d’après le roman de Norman Maclean Réalisation Robert Redford Dir. Photo Philippe Rousselot AFC Ingénieurs du son Hans Roland et Gary Rydstrom Décors Jon Hutman Costumes Bernie Pollack et Kathy O’Rear Musique Mark Isham Orchestrateur et dir. Ken Kugler Montage Lynzee Klingman et Robert Estrin Monteur son Richards Hyms Conseillers artistiques Jean Maclean Snyder et Joel Snyder Interprétation Norman Maclean /Craig Sheffer Paul Maclean /Brad Pitt Révérend Maclean /Tom Skerritt Mrs. Maclean /Brenda Blethyn Jessie Burns /Emily Lloyd Mrs. Burns /Edie McClurg Neal Burns/ Stephen Shellen Paul, jeune/ Vann Gravage Mabel /Nicole Burdette Rawhide/ Susan Traylor Chub Michael /Cudlitz Conroy /Rob Cox Humph /Buck Simmonds Mr. Burns/ Fred Oakland Ken Burns/ David Creamer Tante Sally/ Madonna Reubens Oncle Jimmy/ John Reubens Norman, vieux/ Arnold Richardson Film 35 mm Couleurs 1/1,66 Son Dolby Stéréo Distribution AMLF Sortie France 20 janvier 1993 N° de visa 81 913 Durée 2h03 Autour du film Des Américains bien tranquilles “ Dans notre famille, nous ne faisions pas clairement le partage entre la religion et la pêche à la mouche ”, clament en chœur Maclean et Redford en ouvrant leur récit. La famille, la religion et la nature tels sont les principes d’une éducation où les choses essentielles ne sont jamais dites mais se devinent à travers les gestes et les regards. À l’image du livre, le film se présente comme une chronique sans psychologisme, une sorte de poème, d’hymne à la nature avec ses paysages grandioses et sauvages. Mais aussi ses joies simples et plus particulièrement celles que procure la pêche à la mouche avec les gestes appris, répétés, sublimés du lancer de ligne. Dans son premier film, Des Gens comme les autres, Robert Redford décrivait les ravages du non-dit dans une famille ordinaire. Dans Milagro, il illustrait l’importance de la nature et la nécessité de la protéger. Avec ce troisième film, il réunit ces deux thèmes à travers une histoire qui plonge dans un passé révolu. Et au milieu coule une rivière prend la forme d’un long flash-back sur une certaine Amérique disparue, d’un constat doux-amer sur la désuétude dans laquelle sont tombées des valeurs comme la foi, l’honneur ou la famille… Symbolique, la pêche s’identifie avec les principes rigides que le père veut inculquer à ses fils le silence, la patience, la maîtrise de soi, un sens de l’harmonie. Les caractères se dessinent très jeunes inventif, Paul échappe aux mouvements codés pour innover, pour tenter l’aventure, alors que Norman applique à la lettre l’enseignement du père. Redford s’est mis tout entier dans ce film, devenu membre de cette histoire de famille jusqu’à incarner lui-même la voix de Maclean. Cette voix-off qui structure tout le déroulement du film devient triplement symbolique elle est celle de l’écrivain qui raconte son histoire, celle de son personnage et bien sûr celle du réalisateur qui endosse le rôle de Maclean. Une manière de boucler la boucle. Redford a, lui aussi, vécu une jeunesse tumultueuse et rebelle. Il avait le même caractère que Paul mais aussi des points communs avec Norman, comme la passion de la littérature. “ C’est grâce à la littérature que j’ai pu comprendre la révolte de Paul qui grondait en moi et la surmonter, dit-il. Quelque part, le Norman en moi a survécu au Paul ”. “ Il faut s’intéresser à l’autre quand il est dans le besoin, mais on ne sait pas comment l’aider ”. Ce dernier sermon du père s’adresse aussi bien à Norman qu’à lui-même, mais également à Jessie qui a connu ce problème avec son frère. En fait, tout le monde est concerné par ces propos car chacun éprouve du mal à communiquer avec les êtres chers. On se doit de surmonter ses blocages, tel est le message du révérend, où se devinent ses remords et son amertume. À la fin, il reste à Norman, vieilli et solitaire, les souvenirs et la rivière. “ À la fin, toutes choses viennent se fondre en une seule, et au milieu coule une rivière ”, commente-t-il. “ Ce livre a quelque chose de zen , dit Redford. C’est un livre mystique dont le succès immense renvoie à l’attrait actuel pour l’Amérique d’avant la chute. ” Une manière secrète et délicate de traquer les derniers paradis perdus. Danièle Parra Autres points de vue La pêche à la mouche comme parabole “ Que l’œuvre ait séduit Robert Redford, dont on connaît le militantisme obsessionnel du retour aux sources du “ Pays du Premier Homme ”, ne surprendra pas. Son rôle dans l’élaboration de plusieurs décrets pour la protection de l’environnement, la rédaction d’un ouvrage sur les légendes de l’Ouest, ses propres origines et son éducation d’immigré écossais dans l’Ouest américain ne pouvaient que le rapprocher de l’œuvre de Maclean, ce fils de pasteur presbytérien qui pratiquait comme lui l’art de la pêche à la mouche, parabole active au centre du récit et du film. Pour Redford, l’affinité première est devenue identification, si l’on en juge par le choix et la direction de l’acteur choisi pour incarner Paul, le plus jeune des deux frères Brad Pitt, qui figure comme son double tant sa ressemblance avec le cinéaste comédien est saisissante. ” Michel Sineux, in Positif, n° 384 janvier 1993. Virilité, nature et religion “ En décrivant un univers viril sans connotation machiste en harmonie avec la nature, Redford reste sincère et fidèle à ses idéaux qui ne datent pas de la dernière mode écolo. Il suit là une tradition américaine assez ancienne, celle d’écrivains panthéistes comme Thoreau ou Emerson. Mais le film lui-même n’est que théoriquement séduisant. Quand Redford s’essaie à nous faire ressentir l’éveil à la nature puis à la société des deux fils d’un pasteur, il n’évite pas les facilités de l’académisme ni celles du romanesque hollywoodien quand il embraye sur une intrigue. Virilité, nature, religion l’équation est bien posée, mais gâchée par une volonté d’illustration trop appliquée. ” Vincent Ostria, in Cahiers du Cinéma, n° 464, janvier 1993. La rivière sans détour “ Les rebondissements de l’action sont trop rares pour qu’on en déflore la délicate construction, et sur ce point Redford a eu la sagesse d’une humilité convenable. Sa transposition archi-respectueuse coïncide parfaitement avec le cinéma dont il favorise l’avènement à travers son école “ libre ”, le Sundance Institute nature, démocratie, tradition et humanisme.” Olivier Séguret, in Libération, 23 janvier 1993. Pistes de travail Robert Redford, acteur et réalisateur Retracer l’itinéraire de Robert Redford en mettant en parallèle sa carrière d’acteur et son travail de réalisateur. On mettra ainsi en avant sa position paradoxale de star adulée et d’auteur soucieux de délivrer un message. Évoquer comment son engagement s’est traduit par diverses livre au film Raconter le long cheminement qu’a représenté l’élaboration du film à partir du moment où Robert Redford a souhaité entreprendre l’adaptation du roman de Maclean. Se heurtant tout d’abord au refus catégorique de l’écrivain, le réalisateur entreprend de lui proposer un droit de regard sur le scénario. À partir de là, suivre la longue genèse du métaphore de la pêche Expliquer le principe de la pêche à la mouche; en quoi c’est un art de l’apparence destiné à tromper le poisson, et en quoi il est une métaphore du cinéma. Montrer comment sont filmées les scènes de pêche, comment la pêche est conçue comme un moyen d’appréhender la nature. Étudier comment les scènes de pêche reflètent l’état psychologique des personnages, soulignent leur évolution, leur caractère, leur union et leurs désaccords. L’importance de la famille Montrer l’importance de la famille dans le film, comme chez les poètes et les philosophes “ transcendentalistes ” – Ralph Waldo Emerson 1803-1882, Henry David Thoreau 1817-1862, Mark Twain 1835-1910 ou Jim Harrison né en 1937. Recenser les scènes significatives des relations entre les enfants et les parents. Comment se dessine petit à petit la figure du père ? Comment, en tant que pasteur, il se pose en garant d’un ordre divin au sein même de l’ordre naturel et familial? Une histoire personnelle Il semble intéressant de souligner à quel point Robert Redford s’est approprié cette histoire, la faisant entièrement sienne. Illustrer cette idée en mettant en lumière les similitudes entre la personnalité du metteur en scène et celle de ses personnages, notamment dans sa manière de se projeter dans ceux, très contrastés, des deux frères. Richesse du cinéma indépendant En créant le Sundance Institute et son festival, Robert Redford a offert au cinéma indépendant américain un lieu de travail et d’expression. Il paraît important de marquer la différence entre les grosses productions hollywoodiennes et ces films novateurs qui bénéficient d’une totale liberté. En s’appuyant sur des exemples, montrer que les auteurs de demain se trouve dans ce riche vivier. Des écrivains utopistes Et au milieu coule une rivière est adapté d’un court roman de Norman Maclean écrit en 1976. Il s’apparente à un courant d’écrivains américains divinisant la nature et célébrant l’Amérique sauvage et immortelle. Définir les caractéristiques de certains de ces auteurs. Proposer la lecture de quelques poèmes de Emerson ou de Thoreau. Montrer la cassette vidéo consacrée à Jim Harrison. Réfléchir à la filiation entre la philosophie “ transcendentaliste ” et l’idéologie du “ politiquement correct ” qui a envahi les États-Unis et dont Redford est l’un des figures emblématiques. Un hymne a la nature Le film se présente comme un hymne à la nature, une nature magnifiée par la beauté contemplative des images. Préciser comment le réalisateur a adapté sa mise en scène à son propos, exprimant sans cesse la fusion entre l’homme et la nature. Mise à jour17-06-04 Expériences Quelques films écologistes C’est surtout à partir des années 70 que les préoccupations écologiques apparaissent au cinéma. Et au milieu coule une rivière s’inscrit dans cette lignée de films qui, en exaltant la beauté des paysages, restituent le lien sacré qui unit l’homme aux éléments naturels. Louisiana Story 1940 de Robert Flaherty Le grand documentariste américain, Robert Flaherty qui réalisa des documentaires nourris de la fiction, fut sans doute le premier cinéaste à mettre en scène les rapports de l’homme à la nature non tant son Homme d’Aran qui décrit l’enracinement de l’homme dans une nature hostile, que Louisiana Story qui, au début du film, montre la profonde harmonie qui unit un père et un fils aux mystérieux bayous de la Louisiane. Chez Flaherty, ce sont les “ couleurs ” du noir et blanc qui suggèrent cette osmose, tandis que Redford l’exprime à travers le fonctionnement du “ leurre ” que requière la pêche à la mouche l’art du cinéma pour l’un, l’art de la pêche pour l’autre. La Forêt interdite 1958 de Nicholas Ray Nick Ray réalise avec La Forêt interdite un poème d’une grande beauté formelle, un hommage à la splendeur du monde et un avertissement au risque de destruction qu’il encourt. Dans les marais de Floride, peuplés d’une faune fabuleuse, un garde-chasse tente de faire respecter les lois écologiques et se heurte à un chasseur d’oiseaux. On est ici au cœur d’un Éden sauvage décrit avec un lyrisme tellurique. Dersou Ouzala 1974 d’Akira Kurosawa Kurosawa pénètre dans les steppes glacées de Sibérie en posant un regard ému sur une nature encore vierge. Un trappeur mongol initie un topographe russe aux lois de la survie et lui apprend la nécessité de la solidarité. Outre un lieu de contemplation, la nature y apparaît comme un lieu de confrontation initiatique, au sortir duquel l’homme se retrouve face à sa condition. Jeremiah Johnson 1972 de Sydney Pollack Robert Redford exprimait déjà des valeurs écologistes en 1972 dans Jeremiah Johnson. Dans cette histoire d’un homme qui renie la société pour aller vivre dans des montagnes inviolées, il personnifie la quête d’une nouvelle vie, libérée des contraintes de la civilisation. Cette œuvre marquante exalte la communication de l’homme avec la nature et la possibilité d’inventer d’autres lois, en dehors de celles édictées par la société. En adoptant un rythme volontairement lent, le film fait ressentir de l’intérieur un nouveau mode de vie, une existence entièrement tributaire des éléments naturels. Ce retour à la mère-nature, auréolée de vertus protectrices, véhicule souvent de douces illusions et d’amères déceptions. Délivrance 1971 de John Boorman Un film comme Délivrance verse une douche froide sur cette démarche utopiste. À travers la virée de quatre citadins venus se ressourcer en entreprenant la descente en canoë d’un fleuve destiné à disparaître, le réalisateur les plonge dans un cauchemar tragique. Ici, la vie primitive est apparentée à une régression mentale précipitant les personnages au cœur de l’horreur. Le message est clair la nostalgie de l’Éden n’est plus de mise, l’homme moderne doit s’accommoder de la civilisation, car cette région sans pollution est aussi le berceau d’une dégénérescence inquiétante. Le retour à la nature peut aussi être dangereux et meurtrier, c’est ce que nous clame ce film violent qui contrebalance, non sans un certain cynisme, la quête du paradis perdu cher à Robert Redford. Etau milieu coule une rivière: découvrez toutes les vidéos avec Télé-Loisirs. Aller au contenu. Menu. Télé-Loisirs. Avatar. Me connecter. Mon compte Mes programmes Mes alertes Mes stars Brad Pitt dans Et au milieu coule une rivière 1992 - Allied FilmmakersSorti en salles en 1992, Et au milieu coule une rivière raconte l'histoire de deux frères ayant grandi avec un père pasteur rigoriste qui leur a enseigné son amour pour la pêche à la mouche. Réalisé par Robert Redford, le film réunit notamment Brad Pitt et Craig Sheffer.> Une patience mise à rude épreuvePour son troisième film derrière la caméra, Robert Redford aura dû s'armer de patience. Et au milieu coule une rivière est l'adaptation de la nouvelle autobiographique de Norman Maclean intitulée La Rivière du Sixième Jour et publiée dans un recueil éponyme en 1976. L'acteur et réalisateur américain a mis huit ans à obtenir les droits pour lesquels se battaient de nombreux producteurs. Mais Robert Redford a dû aussi jongler avec les directives de l'auteur qui n'avait accepté qu'à la condition d'avoir un droit de regard sur l'adaptation. Le film sortit finalement en 1992, deux ans après la mort de Norman Maclean.> La France représentée et... oscariséeNommé dans trois catégories aux Oscars en 1993, Et au milieu coule une rivière n'est reparti de la cérémonie qu'avec une seule statuette, celle de la meilleure photographie. Une statuette au parfum tricolore puisqu'elle a été attribuée au Français Philippe Rousselot. Au cours de sa carrière, le directeur de la photographie a travaillé avec les plus grands noms du 7ème Art puisque Stephen Frears Les Liaisons dangereuses, Mary Reilly, Tim Burton La Planète des singes, Big Fish, Charlie et la chocolaterie, Guy Ritchie Sherlock Holmes, Sydney Pollack L'Ombre d'un soupçon, Tom Hanks Il n'est jamais trop tard ou Milos Forman Larry Flint ont déjà sollicité son aide. Auréolé de trois Césars pour Diva, Thérèse et La Reine Margot, Philippe Rousselot a retrouvé Robert Redford pour Lions et Agneaux en 2007.> Les débuts de Joseph Gordon-LevittLe comédien a débuté très jeune sa carrière artistique. Après des apparitions dans la série Sacrée Famille et un passage éphémère dans Une autre vie ou Beethoven, Joseph Gordon-Levitt, âgé alors de 11 ans en 1992, se fait remarquer dans Et au milieu coule une rivière. Le jeune acteur joue le rôle du héros Norman Maclean, jeune, incarné adulte par Craig Sheffer. Un premier pas dans le cinéma qui va conduire Joseph Gordon-Levitt vers la carrière qu'on lui connaît. Ces dernières années, le comédien s'est notamment illustré dans Sin City J'ai tué pour elle, Don Jon qu'il a réalisé, Lincoln, Looper, The Dark Knight Rises, Inception, Joe Le Réveil du Cobra ou encore 500 jours ensemble.
Personnalisezvotre expérience TF1 Info et créez votre JT rien que pour vous. La carrière de Brad Pitt s'est envolée avec le film "Et au milieu coule une rivière" qui raconte le destin de deux frères du Montana passionnés de pêche à la mouche. Le succès planétaire de ce long-métrage a assuréAprès des années de négociation, Robert Redford parvient à adapter La Rivière du sixième jour 1976, roman semi-autobiographique de Norman Maclean. En découle Et au milieu coule une rivière 1992, tourné dans le Montana. Et au milieu coule une rivière est rediffusé sur France 5 le 11 janvier, à 20h50. Trente ans après sa sortie, il demeure un film mythique pour les amoureux de la nature, mais aussi, un magnifique récit de vie, celui d'une famille américaine du début du siècle. C'est aussi l'un des films qui a marqué la carrière de Brad Pitt. La passion de la pêche à la mouche Au début du XXe siècle, Norman Craig Sheffer et Paul Maclean Brad Pitt grandissent dans une famille marquée par l'autorité de leur père pasteur, à Missoula, dans le Montana. Très vite, la tradition familiale veut qu'ils passent leurs week-ends au bord de la rivière Blackfoot, pour maîtriser les rudiments de la pêche à la mouche. La voix du narrateur Norman Robert Redford dans la version originale commence le récit, alors que lui et Paul sont encore des jeunes enfants. À cette période déjà, chacun affiche un caractère bien différent. Norman joué par Joseph Gordon-Levitt, pour sa toute première apparition au cinéma, l'aîné, est le sérieux, Paul, le comique. Attention, cette scène intervient dans la dernière partie du film, et la suite de l'article contient des spoilers. La beauté du moment retrouvé Tout oppose les deux frères Maclean. Une fois adulte, Norman part faire ses études à l'université de Dartmouth, à l'autre bout du pays. Paul décide quant à lui de rester à Missoula, dans son Montana natal. Après plus de six ans de séparation, le frère aîné Norman fait son retour pendant l'entre-deux-guerre, avec l'envie de devenir professeur de littérature anglaise. Le cadet occupe désormais un poste au journal local et passe ses soirées dans des bars clandestins. Pendant cette absence, tout a changé, et les deux frères ont pris des chemins différents. L'un est resté discret et bon élève, l'autre, à l'aise avec tout le monde et aimant se faire remarquer. Au-delà de leurs différences, une passion les unit depuis toujours la pêche à la mouche. Plus qu'une passion, c'est un lien social et familial, inculqué par leur père. Alors, après des années de séparation, ils décident de partir pêcher en famille. Tout est presque pareil. Le père Maclean a pris de l'âge et ne peut plus s'aventurer de façon intrépide au bord de la rivière, mais ses fils, oui. Norman, parti longtemps, n'a pas perdu son talent de pêcheur à la mouche. Paul le cultive depuis plusieurs années. Dans cette scène, c'est Paul qui va impressionner son grand frère, et leur père, avec sa persévérance. Durant quelques minutes, pas de dialogue, juste un moment époustouflant. Pour ne pas lâcher sa prise et être sûr d'attraper le poisson qui a mordu à son hameçon, le jeune Maclean se laisse porter par le courant, tout en tenant sa canne à quelques secondes, sa tête disparaît sous l'eau. On croirait presque ne pas le revoir. Et puis, il réapparaît, tenant toujours vigoureusement sa canne à pêche. Norman et leur père regardent fièrement la scène avant de le rejoindre. Le moment parfait ne dure pas Sorti de l'eau, Paul brandit sa prise, un énorme poisson. "Incroyable !", lance Norman. "À ce moment-là, je savais clairement que j'étais témoin de la perfection", poursuit le narrateur. "Plus que trois ans et je penserai comme un poisson", lance fièrement Paul. Impossible d'enlever le sourire qui pend aux lèvres du camp Maclean, immortalisant la scène en photo pour la mère absente. Mon frère s'est tenu devant nous, non pas sur une rive de la rivière Big Blackfoot, mais suspendu au-dessus de la Terre, libre de toutes ses lois, comme une œuvre d'art. Le narrateur poursuit "Mon frère s'est tenu devant nous, non pas sur une rive de la rivière Big Blackfoot, mais suspendu au-dessus de la Terre, libre de toutes ses lois, comme une œuvre d'art. Et je savais de façon aussi sûre et claire que la vie n'est pas une œuvre d'art et que le moment ne pouvait pas durer." Et Norman le savait. Dans la scène suivante, il apprend la mort de son frère, tabassé à mort dans une ruelle. Outre ses magnifiques images, et la question de l'attachement aux terres natales, Et au milieu coule une rivière est un film sur le fait d'être une famille en dépit des différends. S'il est parfois compliqué de comprendre les êtres les plus proches, l'amour qu'on leur porte reste intact. FilmEt au milieu coule une rivière; Postez votre avis. Le module de commentaires est susceptible d'entraîner un dépôt de cookies de la
+ carnassier59anthonyLures-fishingjohnfel08mr moustachefred0816 participants Et au milieu coule une rivière DVDRIPEt au milieu coule une rivière DVDRIPL'histoire de deux frères, Norman et Paul Maclean, élevés au début du siècle sous le signe de la religion presbytérienne et de la pêche à la mouche, deux disciplines d'une égale rigueur qui façonneront leur vision du monde. Pour voir les liens vous devez répondreDernière édition par fred08 le Dim 7 Oct - 1359, édité 3 fois Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Lesfilms à la télé du 7 mai : L’île de Nim, Et au milieu coule une rivière, Astérix et Obélix contre César le 07/05/2013 à 09:32 par La rédactionEtau milieu coule une rivière Genre : Comédie dramatique Durée : 120 minutes Réalisateur : Robert Redford Avec Brad Pitt, Craig Sheffer, Tom Skerritt, Brenda Blethyn, Emily Lloyd, Edie McClurgh, Stephen Shellen, Nicole Burdette, Susan L. Taylor, Joseph Gordon-Levitt, Vann Gravage, Fred Oakland, Caleb Shiff, Buck Simmonds, Madonna Reubens Nationalité : Etats-Unis Année :
31/03/2018 à 2000, Mis à jour le 30/03/2018 à 1127 Le film de Robert Redford, avec Brad Pitt et Craig Sheffer dans le rôle des frères Maclean, s’inscrit comme une oeuvre phare focalisée sur le destin d’une famille américaine. “Et au milieu coule une rivière” sera diffusé ce dimanche 1er avril à 20h50 sur Arte. L’occasion de découvrir ou redécouvrir un film d'une beauté et d'une émotion sans pareilles. Adaptation de la nouvelle La Rivière du Sixième Jour de Norman Maclean, Robert Redford réalise Et au milieu coule une rivière en 1992. L’acteur et réalisateur américain aura mis huit ans à obtenir les droits pour lesquels se battaient de nombreux producteurs quant à la conception de ce film. Sensible aux maux de la planète et loin des frénésies hollywoodiennes, Robert Redford fait de ce support littéraire une belle réconciliation entre l’homme et la nous plongeant au milieu des années 30, au coeur d’une Amérique sauvage pendant l’entre-deux-guerre, Et au milieu coule une rivière met en scène une histoire humaniste, écologique et pleine de mélancolie. Si le scénario semble suivre le cours de la rivière, tantôt lent et tantôt agité, l’histoire raconte celle des deux frères Maclean ayant grandi avec un père pasteur rigoriste qui leur a enseigné son amour pour la pêche à la mouche. Si leurs destins prendront deux tournures différentes une fois qu’ils seront devenus adultes, leur passion pour les parties pêches leur permettra de se retrouver le temps d’un instant. La suite après cette publicité La révélation de Brad PittEn lui confiant le personnage de Paul Maclean, Robert Redford - d’ailleurs souvent considéré comme son père spirituel en raison de leur ressemblance - offre à Brad Pitt le rôle qui fera inévitablement décoller sa carrière. Si le comédien admettra plus tard s’être senti sous pression pendant le tournage, le film contribuera à faire grimper sa cote de popularité auprès du grand public. La suite après cette publicité Pour l’anecdote, Brad Pitt a notamment dû se former à la pêche à la mouche en seulement quatre semaines. N’étant pas la plupart du temps à proximité d’une rivière, l’acteur s’est entraîné en lançant sa ligne depuis le toit d’un bâtiment à Los ode à la natureDe par sa superbe bande originale, ses décors et les prises de vue des paysages à couper le souffle, Et au milieu coule une rivière est un véritable hymne à la pureté de la nature sauvage. Nommé trois fois aux Oscars en 1993, c’est d’ailleurs cette sensibilité mises en lumières et en images du directeur de la photographie français Philippe Rousselot qui a été récompensée par la statuette de la meilleure photographie. La suite après cette publicité La suite après cette publicité S’il a marqué les esprits avec plus de 43 millions de dollars de recettes et façonné étrangement le tourisme du Montana avec un sursaut d’activité pour les échoppes de pêches à la mouche, le film aura également permis de voir les débuts de Joseph Gordon-Levitt. Âgé à l’époque de 11 ans, ce premier pas dans le cinéma va conduire l’acteur vers la carrière qu’on lui connaît par la chef d’oeuvre à ne pas manquer ! UvJT.