Publié le 13 avr. 2000 à 101Ici, sur la côte de lumière » _ la bien nommée _ il y avait le ciel, le soleil et une immense plage d'un sable blond aussi fin que la farine. Avec à l'arrière du cordon de dunes, entre 800 hectares de forêt et hectares de marais, un bourg typiquement vendéen, tout blanc, aux volets couleur des barques et tuiles romaines, Saint-Jean-de-Monts. Mais avec l'euphorie du tourisme de masse des années 60, barres et projets immobiliers surgissent à la place des dunes vendues par l'Etat pour encourager la réalisation de ce pôle d'urbanisation touristique et balnéaire ». Un nouveau paysage surréaliste étire alors un trait de béton de plus de 2,5 km le long de 6 voies de circulation de plus en plus rapides et qui ne mènent en fait nulle part ! Déserté hors saison, cet espace public est aussi un immense parc de stationnement. On imagine le danger pour les estivants qui traversent quotidiennement et plusieurs fois les quelque 60 mètres qui les séparent de la plage », déclare André Ricolleau, le maire de la commune. Pour Laurent Struna, directeur de l'office du tourisme, les chiffres parlent autrement avec une population hivernale de habitants multipliée par 20 l'été. La cité balnéaire représente ainsi plus de 3 % des nuitées [hôtels et campings] vendéennes et 21 % des lits [ lits hôteliers et touristiques] de la côte, soit 18 % de l'offre totale du département, deuxième de France pour sa capacité d'accueil. »Mais, en dépit de ces scores », des nouvelles résidences touristiques dans les anciennes colonies de vacances _ dont celle d'IBM _, des 500 hectares encore à urbaniser au POS, soit le vingtième du territoire communal, du golf dans les dunes et de la thalassothérapie, la réhabilitation du front de mer et de l'espace public s'imposent. Nouvelles perspectives ? Médiocrité architecturale, vieillissement et inconfort des immeubles, espace minéral, monotonie, absence de points forts attractifs et surtout de ce "cachet" qui fait le charme des anciennes stations... » pour Jean-Patrick Testé, responsable du projet front de mer, le diagnostic issu du concours d'idées lancé par la commune en 1992, soutenu par le ministère de l'Urbanisme, du Tourisme et de l'Environnement, est sans équivoque. Il y va non seulement de la sécurité des piétons mais aussi peut-être à terme de la fréquentation touristique. » Comment changer l'image, redonner place aux promeneurs, aux cyclistes _ aux chiens aussi avec des stations canines » _ et, dans une plus juste mesure, aux voitures ? Environ 70 équipes d'urbanistes et paysagistes ont répondu. L'exercice est passionnant, la démesure des espaces permet beaucoup, mais dans des limites budgétaires raisonnables... Entre créer un véritable quartier front de mer », doté de services et activités permanentes et complémentaires au centre ancien ou maquiller les façades années 60 » en verre et acier, et réaliser de grands équipements valorisants » et coûteux, la commune, après une nouvelle consultation locale, a choisi plutôt un moyen terme et le changement dans la continuité. Le bâti n'est pas remis en question mais considéré comme un patrimoine contemporain qui mérite d'être valorisé extérieurement et intérieurement ravalement, embellissement des abords, des entrées et arrières », modernisation des logements spacieux mais souvent sans chauffage et isolation phonique... Un système de subventions expérimentales » ville, région, Europe d'un montant de francs euros pour francs euros de travaux, tente de stimuler les propriétaires privés 12 ont répondu à l'appel... Le maire compte sur l'effet d'entraînement des travaux déjà réalisés sur près de la moitié du front de mer. A cet effet, le schéma directeur établi en 1996 détermine la cohérence des interventions et définit les séquences annuelles par tronçons de 300 mètres jusqu'en 2001. Ici, on a voulu ménager la chèvre et le chou en maintenant le stationnement, la circulation sur deux voies, tout en voulant privilégier le piéton, sans oublier des pistes pour cyclistes et pour rollers. Divers ronds-points et placettes au droit des avenues perpendiculaires à la côte ponctuent le parcours et organisent les différents flux. Des accès à la mer agrémentés de pergolas protègent la traversée des piétons. Des bancs et jardinières en bois exotique balisent la promenade ponctuée par 86 luminaires en Inox pour éclairer aussi la plage et la sécuriser la nuit. Le vent fort qui déplace le sable n'a autorisé que des plantations basses et robustes, comme le tamaris local. Mais un parvis doit relier un jardin public à la plage. Les abords du palais des congrès seront également recomposés. Pour le maire et les responsables du nouvel aménagement l'opération front de mer ne représente que la première étape d'actions d'environnement de paysage urbain prévues à terme sur l'ensemble de la commune. Mais le projet en cours coûte déjà 22,5 millions de francs [3,43 millions d'euros]... ». Plus grave, le trait de béton ne s'arrête pas aux limites communales et se déroule sur Saint-Hilaire-de-Riez et Sion. Là aussi, on se mobilise. Devant l'ampleur d'un tel programme, on aurait souhaité une réflexion à l'échelle du département et de la région.

Coloniesde vacances départ Paris - Point de ralliement de toutes nos colonies de vacances, France et Étranger - Association Croq'Vacances Saint Jean de Monts via Nantes et St Hilaire de Riez : Il est possible d’aller jusqu’à Saint-Jean-De-Monts en Vendée en 4 h 00 depuis Paris. Les enfants pourront choisir entre deux séjours : «Évasion sur la côte de lumière» et

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COLONIES DE VACANCES 6 - 17 ANS À CHACUN SON SÉJOUR EN FRANCE & À L’ÉTRANGERNos colos coups de cœur pour les vacances d'automneMultisportsDes séjours qui permettent de découvrir et mixer plusieurs activités sportives. Sur l'eau en utilisant des supports différents ou sur terre en variant les plaisirs, vous allez vous initier à de nouveaux sports en toute sérénité et en + UCPADes programmes adaptés à tous les niveaux et toutes les tranches d' matériel sportif de qualité pour toutes les activités. Des séances sportives encadrées en majorité par des moniteurs UCPA spécialistes de l' 10 activités à découvrir sur un seul D'EAUDes séjours pour profiter de la mer et de l'océan. Pratiquez des sports nautiques et de vagues tels que le surf, le kite, la voile ou encore la plongée...Des stages multglisses et multisports sont également proposés pour varier les + UCPA Des séjours à la mer, accessibles dès le printemps, pour les fous de villages sportifs situés les pieds dans l'eau ou à quelques minutes de la encadrement par des moniteurs de l'école de sport UCPA sur la majorité de nos spots de équestresDes séjours adaptés à tous les niveaux pour faire ses premiers pas à poney ou vivre pleinement sa passion. Des formules pour toutes les envies équitation et multisports, sauts d'obstacles, randonnées équestres… LES + UCPAUne cavalerie choisie selon le niveau et les ambitions de l' centres équestres et du matériel de qualité situés sur des spots d' possibilité de passer des pédagogie adaptée au rythme de chaque urbainsParkour, trottinette freestyle, skateboard… des pures sessions pour améliorer son style et sa technique avec nos riders + UCPA Une pratique accessible à apprentissage axé sur la progression et sur le vivre installations originales et sécurisées et du matériel de grande pédagogie adaptée au rythme de chaque enfant. La colo UCPA, un concentré d'aventure pour • Se découvrir et s'affirmer.• Se lier et s'entraider.• Explorer et savoir plus >>Les colos sont proposées par

De très grands ensemble immobiliers sont en vente dans des stations balnéaires ou des villages de montagne. Ils sont désertés alors que durant de nombreux étés ils résonnaient de cris d’enfants, de chants collectifs et que les occupaient les rues, les sentiers ou les plages. Les herbes folles envahissent les lieux et les fenêtres restent désespérément fermées. Des milliers de m² sont ne vente depuis fort longtemps mais plus personne ne veut investir dans les colonies de vacances. Parfois non plus du tout conformes à des quantités de normes draconiennes ou obsolètes dans leur agencement ces locaux attendent que la collectivité prenne la peine de réfléchir à une éventuelle reconversion. La fameuse chanson de Pierre Perret n’a plus aucune actualité. La chute des effectifs se prolongent chaque année un peu plus et de multiples affaires » médiatisées ont bien écorné l’image de ce qui était vraiment une idée républicaine reposant sur l’égalité d’accès des enfants à des structures d’éducation populaire via les vacances. Les patronages rivalisaient pour proposer aux élèves des opportunités de découvrir une autre manière de vivre solidairement. Pour ma part j’ai une seule fois goûté il y a près 60 ans aux joyeusetés de ces vacances collectives. Et j’en conserve un souvenir impérissable. Ma mère avait en effet décidé qu’un séjour à la montagne nous ferait le plus grand bien. En plus de flacons de phosphate Pinard nous pourrions aborder la croissance » de la meilleure manière grâce la pureté de l’air pyrénéen. Une association liée à la paroisse de Branne proposait ce type de séjours de trois semaines dans son centre proche de Lourdes, celui de Viger ! Mon frère et moi nous allions devoir assumer une première séparation familiale. Pas facile ! D’autant que la période estivale rimait pour nous avec une liberté inconditionnelle d’exploitation des ressources insoupçonnables de Sadirac. Les journées se succédaient avec le bonheur de dénicher une trouvaille permettant de meubler un temps que nous ne voyions pas passer. L’initiative maternelle n’eut donc pas vraiment l’heur de me plaire. Un matin frisquet il fallut pourtant que je me rende à l’évidence. L’autobus attendait que les parents, peu rassurés pour ceux qui confiaient pour la première fois leur progéniture, apportent des valises soigneusement étiquetées avant que l’appel permette de vérifier que tous les inscrits étaient présents. Impossible de savoir si pour moi c’était la perte provisoire de ma liberté de gamin ou celle de mes parents qui me rendait triste. Le voyage me parut interminable et il l’était d’autant que nous avions effectué une halte à Aire sur Adour. La colo de Viger installé sur un plateau dénudé avait des allures peu engageantes. Un long baraquement sommaire découpé en dortoirs collectifs et en bout un bâtiment collectif avec les bureaux et le réfectoire. Un nom pour notre groupe constitué sur des critères d’âge et rapidement des consignes dignes d’un régime auquel j’étais vraiment peu habitué. Impossible que je ne me décide pas à faire ma cabougne » comme l’on disait à Sadirac. Mon frère Alain s’adapta tant bien que mal mais quand il me fut signifié qu’il faudrait le lendemain matin assister à la messe, je décidais d’entrer en résistance. La démarche fut vaine lors d’un premier rendez-vous programmé. Il en alla différemment au second car je tins bon profitant du fait que j’avais été touché par ce qui me valut d’être convoqué avec un autre récalcitrant par l’abbé qui dirigeait Viger. L’explication ne changea guère ma révolte et la menace suprême fut brandie mes parents allaient être invités à venir me récupérer. Ce qui ne m’apparut pas comme une vraie sanction ! Ils arrivèrent donc pour le week-end et après un entretien avec le curé ils décidèrent de nous emmener à Lourdes… Le miracle n’eut pas lieu et contre l’achat du couteau dans un étui en cuir dont je rêvais, je promis de tenir la dernière semaine. Même si elle s’annonçait longue, il m’était impossible de faire de la peine à ma mère et à mon père qui avaient dépensé une bonne part de leurs salaires d’été pour que je puisse profiter des Pyréneés. Il me fallait tenir loin de la Pimpine bien plus douce et agréable que le Gave et les sous-bois des montagnes moins accessibles que ceux de l’arrière de la Mairie. Je fus sauvé par un impétigo ravageur qui toucha une bonne partie du groupe dont je faisais partie j’en conserve les cicatrices sur les jambes. Admis à l’infirmerie je ne pouvais plus participer aux moments sympas de la vie collective auxquels j’avais fini par trouver un intérêt. Il m’en reste un seul en mémoire de manière vivace et durable le moniteur nous avait appris, pour le feu de camp de clôture du séjour, la chanson de l’auvergnat de Georges Brassens. Elle reste pour moi l’un des plus belle et surtout elle éveilla en moi mon goût pour l’homme à la pipe que je n’avais point encore rencontré dans ma vie d’enfant. Je la connais parfaitement grâce à lui. Et dans le fond si je n’étais pas allé dans cette joli colonie de vacances » mon été de 1959 n’aurait pas été aussi profitable pour mon caractère et ma culture ! Ce contenu a été publié dans HISTOIRES D'ETE, avec comme mots-clés Brassens, colonies, colonies de vacances, gamin, impétigo, Jean-Marie Darmian, vacances. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

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ColonieDe Vacances De La Ville De saint Denis 9.795 km Avenue Des Mimosas, Saint-jean-de-monts, Pays De La Loire, 85270 02 51 54 30 81 Ass Mer Et Montagne 3.34 km 88 Avenue De La Plage (Colonie La Providence), Saint-jean-de-monts, Pays De La Loire, 85160 02 51

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