articles D. 8222-6 et D. 8222-7 du code du travail) – Un document mentionnant son numĂ©ro individuel d’identification Ă  la TVA en France. Si le cocontractant n'est pas tenu d'avoir un tel numĂ©ro, un document mentionnant son identitĂ© et son adresse ou, le cas Ă©chĂ©ant, les coordonnĂ©es de son reprĂ©sentant fiscal ponctuel en France ;
La solidaritĂ© est dĂ©finie par les articles 1200 et suivants du Code civil comme une garantie, donnant le droit au crĂ©ancier de rĂ©clamer Ă  n’importe lequel de ses dĂ©biteurs le paiement de la totalitĂ© de la dette. La circulaire de la dĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă  la lutte contre le travail illĂ©gal DILTI du 31 dĂ©cembre 2005 dĂ©finit, elle, la solidaritĂ© financiĂšre comme le mĂ©canisme visant Ă  rendre le donneur d’ordre redevable du paiement des sommes dues par l’auteur d’un travail dissimulĂ© ». A l’origine, le lĂ©gislateur avait limitĂ© le champ d’application de cette solidaritĂ© Ă  la fois sur les matiĂšres concernĂ©es et sur les personnes visĂ©es. Ainsi, la mise en Ɠuvre du mĂ©canisme de la solidaritĂ© financiĂšre ne pouvait porter que sur les impĂŽts, taxes et cotisations dus au TrĂ©sor Public et aux organismes de sĂ©curitĂ© sociale ou de mutualitĂ© sociale agricole et ne concernaient que les co-contractants d’un travailleur clandestin condamnĂ©s pour avoir recouru Ă  ses services premier alinĂ©a de l’article 7 de la loi n°72-649 du 11 juillet 1972 codifiĂ© Ă  l’article 1724 quater du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts et Ă  l’article L. 324-14 du Code du travail. La loi n°91-1383 du 31 dĂ©cembre 1991 renforçant la lutte contre le travail clandestin et la lutte contre l’organisation de l’entrĂ©e et du sĂ©jour irrĂ©guliers d’étrangers en France a Ă©largi ce champ d’application de la solidaritĂ© financiĂšre. La solidaritĂ© du co-contractant du travailleur clandestin s’étend dĂ©sormais aux aides publiques et aux rĂ©munĂ©rations et charges salariales. Pour la premiĂšre fois en 1991, apparaĂźt aussi la notion de la responsabilitĂ© solidaire de celui dont la vigilance a fait dĂ©faut. La lĂ©gislation Ă©volue encore avec la loi n°97-210 du 11 mars 1997 relative au renforcement de la lutte contre le travail illĂ©gal qui substitue Ă  l’expression de travail clandestin » celle de travail dissimulĂ© » et Ă©tend la solidaritĂ© financiĂšre des donneurs d’ordre » aux pĂ©nalitĂ©s et majorations. Ces modifications ont, Ă  chaque fois, Ă©tĂ© reprises Ă  la fois dans le Code du travail et dans le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Il a paru utile, dans le contexte actuel de crise, de faire un point sur les dispositions de la lĂ©gislation concernant cette solidaritĂ© pour dĂ©faut de vigilance, sa mise en Ɠuvre et enfin d’en apprĂ©hender les objectifs ainsi que les limites d’une application stricte. I / L’article 1724 quater du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts Ă©tablit une solidaritĂ© pour dĂ©faut de vigilance » Toute personne qui ne procĂšde pas aux vĂ©rifications prĂ©vues Ă  l’article L. 8222-1 du code du travail [
] est, conformĂ©ment Ă  l’article L. 8222-2 du mĂȘme code, tenue solidairement au paiement des sommes mentionnĂ©es Ă  ce mĂȘme article dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article L. 8222-3 du code prĂ©citĂ©. 1-1 / Les personnes visĂ©es L’article 1724 quater se rĂ©fĂšre explicitement Ă  l’article L. 8221-1 du Code du travail qui indique que Toute personne vĂ©rifie lors de la conclusion d’un contrat dont l’objet porte sur une obligation d’un montant minimum en vue de l’exĂ©cution d’un travail, de la fourniture d’une prestation de services ou de l’accomplissement d’un acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat, que son cocontractant s’acquitte 1° des formalitĂ©s mentionnĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 ; 2° de l’une seulement des formalitĂ©s mentionnĂ©es au 1°, dans le cas d’un contrat conclu par un particulier pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin, de ses ascendants ou descendants. Les modalitĂ©s selon lesquelles sont opĂ©rĂ©es les vĂ©rifications imposĂ©es par le prĂ©sent article sont prĂ©cisĂ©es par dĂ©cret. » Les personnes concernĂ©es par la solidaritĂ© financiĂšre mise en place par l’article 1724 quater sont celles qui concluent un contrat d’un montant minimum 5000 euros hors taxe, qu’elles soient des particuliers ou des entreprises. Il s’agit donc des clients, des bĂ©nĂ©ficiaires de la prestation, ceux qu’on appellera plus gĂ©nĂ©ralement les donneurs d’ordre ». 1-2 / Les obligations de vĂ©rification exigĂ©es par le lĂ©gislateur Les vĂ©rifications obligatoires portent Ă  la fois sur l’existence des formalitĂ©s relatives Ă  l’activitĂ© immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou du rĂ©pertoire des mĂ©tiers, dĂ©claration auprĂšs des organismes sociaux et fiscaux et sur l’existence des formalitĂ©s relatives Ă  l’emploi salariĂ© absence de dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche, dĂ©livrance de bulletins de paie, dĂ©clarations relatives aux salaires et cotisations sociales. Ainsi l’article D. 8222-5 du Code du travail dispose que le professionnel contractant avec un prestataire français doit se faire remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution 1° Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă  l’article L. 243-15 Ă©manant de l’organisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle s’assure de l’authenticitĂ© auprĂšs de l’organisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale. 2° Lorsque l’immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsqu’il s’agit d’une profession rĂ©glementĂ©e, l’un des documents suivants a Un extrait de l’inscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis ; b Une carte d’identification justifiant de l’inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă  condition qu’y soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, l’adresse complĂšte et le numĂ©ro d’immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă  une liste ou un tableau d’un ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de l’agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par l’autoritĂ© compĂ©tente ; d Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs d’un centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours d’inscription. Ces obligations diffĂ©rentes ou allĂ©gĂ©es existent aussi pour le professionnel contractant avec un prestataire Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l’étranger ainsi que pour le particulier articles D. 8222-7 et D. 8222-4 du Code du travail. Cette vigilance doit s’exercer non seulement au dĂ©but du contrat mais aussi rĂ©guliĂšrement, tous les six mois. 1-3 / Qu’en est-il pratiquement ? Ces obligations et surtout ce suivi dans le temps semble difficile Ă  satisfaire surtout pour les petites ou moyennes entreprises faisant appel Ă  des sous-traitants. En effet, une fois les travaux ou les prestations commencĂ©es, obtenir des documents du prestataire ou du sous-traitant s’avĂšre plus difficile que lors de la signature du contrat initial. Lors de travaux ou prestations de longue durĂ©e, comment sont sensĂ©s rĂ©agir les donneurs d’ordre » ? Doivent-ils interrompre les travaux en cours et signaler cette difficultĂ© Ă  l’administration ? On imagine les difficultĂ©s Ă  mettre en Ɠuvre cette lĂ©gislation lorsque l’arrĂȘt des travaux ou prestations mettent en pĂ©ril l’entreprise elle-mĂȘme ou le particulier co-contractant d’un prestataire exerçant un travail dissimulĂ©. Or les consĂ©quences d’une absence de vĂ©rification sont lourdes sur le plan financier. II/ Mise en Ɠuvre de la solidaritĂ© pour dĂ©faut de vigilance »2-1 / Un ensemble de conditions nĂ©cessaires La mise en Ɠuvre de cette solidaritĂ© financiĂšre suppose la rĂ©union de certaines conditions le constat par procĂšs-verbal d’une infraction de travail dissimulĂ©, l’existence de relations contractuelles entre le donneur d’ordre et l’auteur du travail dissimulĂ©, le montant de la prestation, qui doit ĂȘtre Ă©gal ou supĂ©rieur au seuil prĂ©vu par l’article du Code du travail soit Ă  ce jour 5000 euros hors taxe. Si ces trois conditions sont rĂ©unies, la solidaritĂ© peut ĂȘtre mise en Ɠuvre si la personne a mĂ©connu les obligations de vĂ©rification prĂ©vues par les dispositions de l’article L. 8222-1 du Code du travail. 2-2 / L’action en recouvrement des crĂ©anciers La dette est Ă©tablie par l’administration ou l’organisme crĂ©ancier qui dĂ©termine la personne envers laquelle l’action en recouvrement sera mise en Ɠuvre. Plusieurs options leur sont offertes. Ils peuvent agir auprĂšs du dĂ©biteur principal, c’est-Ă -dire l’auteur du travail dissimulĂ©, de façon cumulative dĂ©biteur principal + dĂ©biteur solidaire ou exclusive dĂ©biteur principal ; - du dĂ©biteur solidaire, c’est-Ă -dire le client ou le donneur d’ordre, de façon cumulative dĂ©biteur principal + dĂ©biteur solidaire ou exclusive dĂ©biteur solidaire. Il est important de souligner que l’engagement de la solidaritĂ© n’est pas subordonnĂ© Ă  l’impossibilitĂ© du recouvrement Ă  l’égard du redevable principal. Le crĂ©ancier peut donc agir exclusivement Ă  l’encontre du dĂ©biteur solidaire. 2-3 / Quels sont les risques financiers encourus ? Les sommes concernĂ©es par la solidaritĂ© financiĂšre sont les suivantes les impĂŽts et les taxes, y compris les pĂ©nalitĂ©s et les majorations ; les cotisations et les contributions obligatoires, y compris les pĂ©nalitĂ©s et les majorations, exigibles envers les organismes de protection sociale URSSAF et CGSS, MSA, caisses de retraite complĂ©mentaire, caisses de prĂ©voyance, ASSEDIC, etc. ; les rĂ©munĂ©rations dues aux salariĂ©s et les charges affĂ©rentes. La responsabilitĂ© solidaire du donneur d’ordre est nĂ©anmoins limitĂ©e Ă  la fraction des sommes dues par l’auteur du travail dissimulĂ© et correspondant aux prestations rĂ©alisĂ©es pour lui proportionnellement Ă  leur valeur et non pour la totalitĂ© des dettes de l’auteur de travail dissimulĂ©. La solidaritĂ© n’est donc pas celle, totale, du Code civil. Ainsi, chaque crĂ©ancier peut rĂ©clamer au dĂ©biteur le montant des seules sommes qui lui sont personnellement dues et dans la limite d’un prorata dont le calcul diffĂšre en fonction de la nature des dettes Pour les dettes fiscales, le prorata est calculĂ© par rapport au chiffre d’affaires de l’entreprise, le cas Ă©chĂ©ant aprĂšs reconstitution des recettes, pour l’annĂ©e de rĂ©alisation de la prestation. Dans le cas d’une opĂ©ration de sous-traitance visĂ©e Ă  l’article L. 324-14-1 du Code du travail, la valeur des travaux rĂ©alisĂ©s s’apprĂ©cie par rapport au contrat conclu entre l’entreprise principale titulaire du marchĂ© et le sous-traitant. Pour les dettes sociales rĂ©munĂ©rations et cotisations sociales, le prorata est calculĂ© par rapport au temps de travail et Ă  la masse salariale affectĂ©s Ă  la rĂ©alisation de la prestation irrĂ©guliĂšre. III/ Les objectifs et les limites La solidaritĂ© financiĂšre entre co-contractants est Ă  la fois inscrite dans le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts et dans le Code du travail. Cette double inscription se justifie par les deux motifs principaux Ă©voquĂ©s pour justifier de sa mise en place. 3-1/ Premier objectif avancĂ© la lutte contre le principe du travail clandestin Dans la circulaire interministĂ©rielle DILTI du 31 dĂ©cembre 2005, l’idĂ©e Ă©tait que la lutte contre le travail dissimulĂ© ne devait pas viser seulement Ă  mettre en cause la responsabilitĂ© des auteurs immĂ©diats de cette dĂ©linquance Ă©conomique et financiĂšre. Il s’agissait, pour agir efficacement, de rechercher celle des donneurs d’ordre qui sont souvent les vĂ©ritables bĂ©nĂ©ficiaires et les instigateurs des pratiques frauduleuses gĂ©nĂ©ratrices d’une importante Ă©vasion sociale et fiscale. Les dispositions affĂ©rentes au dĂ©faut de vigilance » auraient donc comme objectif premier de lutter efficacement contre le travail dissimulĂ© et l’exploitation des sous-traitants par les donneurs d’ordre. 3-2/ Second objectif avancĂ© la prĂ©servation des intĂ©rĂȘts financiers du TrĂ©sor et des organismes sociaux C’est, semble-t-il, le vĂ©ritable enjeu de ces dispositions qui, rappelons-le, sont Ă  la fois prĂ©sentes dans le Code du travail et dans le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Le lĂ©gislateur a voulu permettre une action autre que pĂ©nale qui permette de prĂ©server les intĂ©rĂȘts du TrĂ©sor et des organismes sociaux en facilitant le recouvrement des crĂ©ances. Ainsi, il rĂ©sulte des travaux parlementaires sur cette question que cette solidaritĂ© financiĂšre donne 
 une garantie supplĂ©mentaire d’obtenir le paiement des sommes dues, ce qui paraĂźt particuliĂšrement nĂ©cessaire compte tenu des risques importants d’insolvabilitĂ© des personnes se livrant au travail clandestin ». Le Conseil constitutionnel dans sa dĂ©cision n° 2015-479 QPC du 31 juillet 2015 a relevĂ© que cette solidaritĂ© constitue une garantie pour le recouvrement de la crĂ©ance du TrĂ©sor public et de celle des organismes de protection sociale » cons. 8. Ainsi, dĂšs lors qu’une infraction de travail dissimulĂ© est constatĂ©e par procĂšs-verbal, l’administration fiscale ou les organismes sociaux ont en effet tout intĂ©rĂȘt Ă  rechercher la solidaritĂ© du donneur d’ordre » 3-3/ Des objectifs garantis par la position du Conseil Constitutionnel Saisi par le Conseil d’État d’une question prioritaire de constitutionnalitĂ© QPC, le Conseil constitutionnel a, dans sa dĂ©cision n° 2015-479 QPC du 31 juillet 2015, dĂ©clarĂ© le deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 8222-2 du Code du travail conforme Ă  la Constitution, sous la rĂ©serve Ă©noncĂ©e au considĂ©rant 14. L’analyse de sa dĂ©cision dĂ©montre Ă  quel point cette solidaritĂ© financiĂšre est considĂ©rĂ©e comme permettant de prĂ©server l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral en luttant contre le travail dissimulĂ© et ses consĂ©quences financiĂšres. Sur la totalitĂ© des griefs, mĂ©connaissance des principes de prĂ©somption d’innocence, d’individualisation, de proportionnalitĂ© des peines, du principe de responsabilitĂ©, du droit de propriĂ©tĂ© et de la garantie des droits et du principe d’égalitĂ© devant la justice, seul ce dernier a donnĂ© lieu Ă  une rĂ©serve d’interprĂ©tation. Ainsi, le principe de la solidaritĂ© du paiement des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations dus par celui-ci au TrĂ©sor ou aux organismes de protection sociale Ă©noncĂ© par l’article 1822-2 du Code du travail par toute personne qui mĂ©connaĂźt les dispositions de l’article L. 8222-1, ainsi que toute personne condamnĂ©e pour avoir recouru directement ou par personne interposĂ©e aux services de celui qui exerce un travail dissimulĂ©, est tenue solidairement avec celui qui a fait l’objet d’un procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail dissimulĂ© » a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© conforme Ă  la Constitution sous rĂ©serve que le donneur d’ordre soit en mesure de contester la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure ainsi que le bien-fondĂ© et l’exigibilitĂ© des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires, ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations y affĂ©rentes au paiement solidaire desquels il est tenu ». En revanche, le grief portant sur le principe de responsabilitĂ© qui semble le plus malmenĂ© dans la mise en Ɠuvre d’une solidaritĂ© financiĂšre n’a pas Ă©tĂ© retenu. Le Conseil constitutionnel a invoquĂ© une fois de plus le motif de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral qui permet au lĂ©gislateur, sans dĂ©roger au principe constitutionnel de responsabilitĂ© pour faute, d’amĂ©nager les conditions dans lesquelles cette responsabilitĂ© peut ĂȘtre engagĂ©e. Ainsi, il affirme dans son considĂ©rant 9 que la loi peut instituer une solidaritĂ© de paiement dĂšs lors que les conditions d’engagement de cette solidaritĂ© sont proportionnĂ©es Ă  son Ă©tendue et en rapport avec l’objectif poursuivi par le lĂ©gislateur » Il a ensuite jugĂ© que, dans la mesure oĂč le non-respect des obligations de vĂ©rifications prĂ©vues Ă  l’article L. 8222-1 du Code du travail pouvait ĂȘtre regardĂ© comme ayant facilitĂ© la rĂ©alisation de ce travail dissimulĂ© ou ayant contribuĂ© Ă  celle-ci » , et la solidaritĂ© financi

Les piÚces prévues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail; - Si l'attributaire est établi en France, les attestations et certificats délivrés par les administrations et organismes compétents prouvant qu'il a satisfait à ses obligations fiscales et sociales ou un état annuel des certificats reçus; - Si l'attributaire est établi dans un Etat autre que la

Article L8222-5 Entrée en vigueur 2014-07-12 Le maßtre de l'ouvrage ou le donneur d'ordre, informé par écrit par un agent de contrÎle mentionné à l'article L. 8271-7 ou par un syndicat ou une association professionnels ou une institution représentative du personnel, de l'intervention du cocontractant, d'un sous-traitant ou d'un subdélégataire en situation irréguliÚre au regard des formalités mentionnées aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 enjoint aussitÎt à son cocontractant de faire cesser sans délai cette situation. A défaut, il est tenu solidairement avec son cocontractant au paiement des impÎts, taxes, cotisations, rémunérations et charges mentionnés aux 1° à 3° de l'article L. 8222-2, dans les conditions fixées à l'article L. 8222-3. Les dispositions du présent article ne s'appliquent pas au particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, concubin, de ses ascendants ou descendants.
D8222-5 ou D.8222-7 et D.8222-8 du code du travail et les certificats fiscaux et sociaux mentionnés à l'article 46 du code des marchés publics dans un délai de 5 jours francs à compter de la date de réception de la demande qui nous en sera faite par la personne publique.
Le travail dissimulĂ© ou familiĂšrement appelĂ© "travail au noir" est lourde de consĂ©quences pour l’employeur. En raison des implications, et de ses consĂ©quences, toute action en justice doit ĂȘtre faite sur la base d’élĂ©ments objectifs et matĂ©riellement constatĂ©s. Il importe donc de voir les situations dans lesquelles il y a travail dissimulĂ© et la rĂ©pression en la matiĂšre. Le lĂ©gislateur a progressivement renforcĂ© la lutte contre le travail illĂ©gal. Le travail illĂ©gal vise les cas de travail dissimulĂ©, le prĂȘt illicite de main-d’Ɠuvre, le cumul irrĂ©gulier d’emplois, l’emploi irrĂ©gulier des travailleurs Ă©trangers et la fausse dĂ©claration en vue d’obtenir des revenus de remplacement. Depuis la loi du 11 mars 1997 relative au renforcement de la lutte contre le travail illĂ©gal, le terme de travail clandestin a Ă©tĂ© remplacĂ© par celui de travail dissimulĂ© afin d’éviter la confusion entre la situation des ressortissants Ă©trangers ne disposant pas de titre rĂ©gulier pour travailler ou de sĂ©jour et celle des travailleurs non dĂ©clarĂ©s par l’employeur. Le dispositif de lutte contre le travail illĂ©gal a Ă©tĂ© renforcĂ© par la loi du 16 juin 2011. Le travail dissimulĂ© est dĂ©fini et interdit par les articles L. 8221-2, L. 8221-3 et L. 8221-5 du Code du travail. Le Code du travail vise deux types de situations. En cas de travail dissimulĂ©, le contrevenant s’expose Ă  des sanctions financiĂšres, pĂ©nales et administratives. Le salariĂ©, victime dispose en outre de plusieurs voies pour faire reconnaĂźtre son prĂ©judice. I- Champ d’application du travail dissimulĂ© La loi dĂ©termine les situations dans lesquelles il y a travail dissimulĂ©. Le Code du travail renvoie Ă  deux hypothĂšses. Le travail dissimulĂ© par dissimulation d’activitĂ© Article L. 8221-3 du Code du travail Le travail dissimulĂ© par dissimulation d’emploi salariĂ© Article L. article L. 8221-5 du code du travail A- Le travail dissimulĂ© par dissimulation d’activitĂ© Quelles sont ces situations et les activitĂ©s spĂ©cifiques visĂ©es ? 1- Les cas incriminĂ©s Cette hypothĂšse a cours en cas de crĂ©ation de sociĂ©tĂ© ou d’entreprise. L’article L. 8221-3 du Code du travail dĂ©finit la dissimulation d’activitĂ© Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation d’activitĂ©, l’exercice Ă  but lucratif d’une activitĂ© de production, de transformation, de rĂ©paration ou de prestation de services ou l’accomplissement d’actes de commerce par toute personne qui, se soustrayant intentionnellement Ă  ses obligations 1° Soit n’a pas demandĂ© son immatriculation au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou, dans les dĂ©partements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, au registre des entreprises ou au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, lorsque celle-ci est obligatoire, ou a poursuivi son activitĂ© aprĂšs refus d’immatriculation, ou postĂ©rieurement Ă  une radiation ; 2° Soit n’a pas procĂ©dĂ© aux dĂ©clarations qui doivent ĂȘtre faites aux organismes de protection sociale ou Ă  l’administration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales en vigueur. » L’infraction est donc constituĂ©e par l’exercice d’une activitĂ© professionnelle sans l’accomplissement des formalitĂ©s d’immatriculation au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au registre des entreprises. Lorsque l’immatriculation n’est pas obligatoire, c’est l’absence des dĂ©clarations obligatoires qui est sanctionnĂ©e. Ainsi, pour les professions libĂ©rales, agricoles et similaires, le dĂ©lit de travail dissimulĂ© est constituĂ© par le dĂ©faut de dĂ©clarations obligatoires auprĂšs des organismes fiscaux et de protection sociale. La dissimulation d’activitĂ© est Ă©galement constituĂ© lorsque toute personne qui exerce une activitĂ© Ă  but lucratif ne procĂšde pas aux dĂ©clarations qui doivent ĂȘtre faites auprĂšs des organismes de protection sociale de l’administration fiscale. Est Ă©galement constitutif du dĂ©lit de travail dissimulĂ© La poursuite d’activitĂ© Ă  la suite d’une liquidation judiciaire ou aprĂšs un refus d’immatriculation, ou encore aprĂšs la radiation d’un registre professionnel ; L’absence d’immatriculation d’un Ă©tablissement secondaire ; L’exercice d’une activitĂ© diffĂ©rente de celle pour laquelle l’immatriculation a Ă©tĂ© requise. La Chambre criminelle de la Cour de cassation a ainsi jugĂ©e Ă  propos du dĂ©faut d’inscription modificative au rĂ©pertoire des mĂ©tiers [] la demande d’inscription modificative audit rĂ©pertoire Ă©tant une formalitĂ© obligatoire, son omission volontaire doit ĂȘtre assimilĂ©e au dĂ©faut d’immatriculation prĂ©vu Ă  l’article L. 324-10. 1o du Code du travail » Cass. crim. 23-5-1995 n° 2- Les activitĂ©s visĂ©es L’article L. 8221-3 du Code du travail Ă©nonce qu’il s’agit de l’exercice Ă  but lucratif d’une activitĂ© de production, de transformation, de rĂ©paration ou de prestation de services ou l’accomplissement d’actes de commerce par toute personne qui, se soustrayant intentionnellement Ă  ses obligations ». L’URSSAF prĂ©cise qu’il s’agit de toutes activitĂ©s des secteurs Ă©conomiques de l’industrie et des services, les activitĂ©s de commerce et de vente. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, il s’agit de toutes les activitĂ©s lucratives qu’elles soient exercĂ©es par des travailleurs indĂ©pendants, des professions libĂ©rales, des sociĂ©tĂ©s ou tout autre personne morale. B- Le travail dissimulĂ© par dissimulation d’emploi salariĂ© Dans cette situation, c’est l’employeur qui est visĂ© et non pas dans la crĂ©ation d’activitĂ© comme dans l’hypothĂšse prĂ©cĂ©dente. 1-Les situations incriminĂ©es L’article L. 8221-5 du Code du travail dĂ©finit la situation de dissimulation d’emploi salariĂ©. Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation d’emploi salariĂ© le fait pour tout employeur 1° Soit de se soustraire intentionnellement Ă  l’accomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă  l’article L. 1221-10, relatif Ă  la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche ; 2° Soit de se soustraire intentionnellement Ă  l’accomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă  l’article L. 3243-2, relatif Ă  la dĂ©livrance d’un bulletin de paie, ou de mentionner sur ce dernier un nombre d’heures de travail infĂ©rieur Ă  celui rĂ©ellement accompli, si cette mention ne rĂ©sulte pas d’une convention ou d’un accord collectif d’amĂ©nagement du temps de travail conclu en application du titre II du livre Ier de la troisiĂšme partie. » Ainsi, l’employeur qui ne dĂ©clare pas ses salariĂ©s et ne dĂ©clare pas la rĂ©munĂ©ration exacte commet un dĂ©lit de travail dissimulĂ©. De ce fait, la remise d’un bulletin de paie ne mentionnant qu’une partie de la rĂ©munĂ©ration versĂ©e est constitutive de travail dissimulĂ© par dissimulation d’emploi salariĂ©. L’employeur est susceptible d’ĂȘtre poursuivi pour infraction de travail illĂ©gal mais aussi une infraction fiscale ou infraction relative Ă  la protection sociale. La situation de travail dissimulĂ© peut ĂȘtre dĂ©terminĂ©e lorsque l’employeur soutient que le travail est bĂ©nĂ©vole se caractĂ©risant par une absence de contrat de travail et soutenant que les travailleurs sont des travailleurs indĂ©pendants, artisans, ou des professions libĂ©rales. Le juge a ainsi requalifiĂ© la relation en contrat de travail. Ainsi le juge a dĂ©cidĂ© que sous le couvert de contrats de sous-traitance fictifs, le prĂ©venu avait en connaissance de cause employĂ© des salariĂ©s dissimulĂ©s » Cass. crim. 22 fĂ©vrier 2000, n°99-84643. Pour une entreprise commerciale, le bĂ©nĂ©volat, de par son but non lucratif, ne peut constituer le moyen de pourvoir des postes nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation de l’objet social. La jurisprudence a caractĂ©risĂ© la situation de travail dissimulĂ© en cas d’emploi irrĂ©gulier de salariĂ©s, mĂȘme Ă  titre occasionnel. qu’il n’importe que le recours Ă  ces pratiques ait Ă©tĂ© occasionnel, l’article L. 324-10 du Code du travail dans sa rĂ©daction applicable Ă  l’espĂšce, ne faisant pas du caractĂšre habituel une condition de l’infraction » Cass. crim. 30 juin 1995, n°94-82375. Le travail dissimulĂ© est aussi caractĂ©risĂ© en cas d’emploi d’un faux stagiaire. le statut dĂ©rogatoire de stage suppose que l’objectif de celui-ci soit en relation avec la formation de l’étudiant et qu’il y ait une convention avec l’établissement qui assure la formation, les tĂąches confiĂ©es Ă  Ana-Maria Y... et Anna Z... n’étaient pas en rapport avec leurs Ă©tudes et l’organisme signataire de la convention de stage n’assurait aucune formation ; que les juges en dĂ©duisent que le dĂ©lit de fourniture illĂ©gale de main-d’Ɠuvre Ă  but lucratif est constituĂ© Ă  l’encontre de la sociĂ©tĂ© Actions langues qui savait que les emplois qu’elle proposait ne rentraient pas dans le cadre d’une convention de stage » ; Cass. crim 26 mai 2010, n°09-86095 Le travail dissimulĂ© est aussi caractĂ©risĂ© par le fait de dĂ©signer des personnes comme Ă©tant cogĂ©rants alors qu’en rĂ©alitĂ© ces derniĂšres Ă©taient des salariĂ©s. Dans cette espĂšce, les cogĂ©rants Ă©taient en rĂ©alitĂ© des salariĂ©s de la SARL, Ă©levĂ©s Ă  ces fonctions pour dissimuler le montage juridique rĂ©alisĂ© Cass. crim. 21 juin 1999, n°98-88103. Les travailleurs indĂ©pendants lorsqu’il est Ă©tabli qu’un faux travailleur indĂ©pendant ou un faux auto-entrepreneur doit ĂȘtre requalifiĂ© en salariĂ©, le donneur d’ordre qui a eu recours Ă  ce dernier est considĂ©rĂ© comme l’employeur de ce salariĂ© dissimulĂ©. Ainsi, nombre de "prestations de services" de faux indĂ©pendants sont requalifiĂ©es en contrats de travail. Le cas du forfait jour le salariĂ© titulaire d’un forfait jours voit son temps de travail dĂ©comptĂ© en jours et non plus en heures. Ainsi, sur le bulletin de paie, le nombre d’heures n’est pas mentionnĂ©. Dans une espĂšce, l’employeur a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  verser une indemnitĂ© de six mois de salaire au titre du travail dissimulĂ© Mais attendu, d’abord, que la cour d’appel, qui a constatĂ© que l’employeur avait appliquĂ© au salariĂ© le systĂšme du forfait en jours sans qu’ait Ă©tĂ© conclue une convention de forfait en jours et relevĂ© que ce cadre travaillait rĂ©guliĂšrement plus de dix heures par jour, a fait ressortir le caractĂšre intentionnel de l’absence de la mention, sur les bulletins de salaire, de toutes les heures accomplies au delĂ  de la durĂ©e lĂ©gale ». Si le salariĂ© dĂ©montre la volontĂ© de l’employeur d’échapper Ă  la dĂ©claration de ces heures, il peut ĂȘtre considĂ©rĂ© dans une situation de travail dissimulĂ© puisque le bulletin de paie ne fait pas apparaĂźtre la rĂ©alitĂ© des heures effectivement travaillĂ©es et payĂ©es. Une fois encore, le travail dissimulĂ© suppose que soit concrĂ©tisĂ© le caractĂšre intentionnel de la dĂ©marche de l’employeur. Pour la Chambre sociale de la Cour de cassation, la sous-Ă©valuation, pendant plusieurs annĂ©es, d’un bulletin de paie caractĂ©rise le travail dissimulĂ© Mais attendu que la dissimulation d’emploi salariĂ© prĂ©vue par l’article L. 8221-5 du code du travail est caractĂ©risĂ©e lorsqu’il est Ă©tabli que l’employeur a, de maniĂšre intentionnelle, mentionnĂ© sur le bulletin de paie un nombre d’heures de travail infĂ©rieur Ă  celui rĂ©ellement effectuĂ© ; que les juges du fond apprĂ©cient souverainement l’existence d’une telle intention » Cass. soc. 20-6-2013, n°10-20507. En cas de convention ou d’accord d’annualisation du temps de travail, il n’y a pas de dĂ©lit de sous-Ă©valuation du bulletin de paie Cass. crim. 16-4-2013 n° 2- Les activitĂ©s visĂ©es L’URSSAF prĂ©cise que toutes les activitĂ©s, quelle qu’en soit la nature, pour laquelle il y a emploi de personnel salariĂ©s est concernĂ©. Sont cependant exclues les travaux d’urgence dont l’exĂ©cution immĂ©diate est nĂ©cessaire pour prĂ©venir les accidents imminents ou organiser les mesures de sauvetage. En ce qui concerne la dissimulation d’emploi salariĂ©, la volontĂ© de dissimuler doit ĂȘtre rĂ©elle. La Chambre criminelle de la Cour de cassation prĂ©cise rĂ©guliĂšrement que cette attitude doit ĂȘtre intentionnelle Mais attendu que la dissimulation d’emploi salariĂ© prĂ©vue par le dernier alinĂ©a de l’article L. 324-10 du Code du travail n’est caractĂ©risĂ©e que s’il est Ă©tabli que l’employeur a, de maniĂšre intentionnelle, mentionnĂ© sur les bulletins de paie un nombre d’heures de travail infĂ©rieur Ă  celui rĂ©ellement effectuĂ© » Cass. crim. 29 octobre 2003, n°01-44940. II- La rĂ©pression du travail illĂ©gal Le lĂ©gislateur a organisĂ© une protection du salariĂ© en cas de travail dissimulĂ©, la jurisprudence en prĂ©cise les contours. Par ailleurs, le lĂ©gislateur organise un systĂšme de rĂ©pression en cas de travail dissimulĂ©. A- Au regard de la situation du salariĂ© Le salariĂ© a un droit d’information sur sa situation. En cas de travail dissimulĂ© Ă©tabli, il peut obtenir le rĂ©tablissement des droits. 1- Droit d’informations du salariĂ© Selon l’article du Code du travail, Le salariĂ© obtient des agents de contrĂŽle mentionnĂ©s Ă  l’article L. 8271-7, dans des conditions dĂ©finies par dĂ©cret, les informations relatives Ă  l’accomplissement par son employeur de la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche le concernant ». Il s’agit des services de la police judiciaire, de la direction gĂ©nĂ©rale des impĂŽts, de la direction gĂ©nĂ©rale des douanes, des organismes de SĂ©curitĂ© sociale, des caisses de mutualitĂ© agricole, de l’inspection du travail, des affaires maritimes, de l’aviation civile ou des transports terrestres. Par exemple, un salariĂ© qui a des doutes sur la rĂ©gularitĂ© de sa situation peut demander au service de l’URSSAF s’il a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement dĂ©clarĂ©. Le salariĂ© obtient les informations relatives Ă  l’accomplissement par l’employeur de la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche le concernant sur demande Ă©crite. La rĂ©ponse par les services concernĂ©s doit ĂȘtre adressĂ©e au salariĂ© dans les trente jours qui suivent la rĂ©ception de sa demande. Par ailleurs, il convient de prĂ©ciser que la situation de travail dissimulĂ© justifie la prise d’acte de la rupture. 2- Une indemnitĂ© forfaitaire de six mois de salaire Le salariĂ© peut, au moment de la rupture de son contrat de travail, formuler une demande d’indemnisation pour travail dissimulĂ© devant le Conseil de prud’hommes. S’il est Ă©tabli une situation de travail dissimulĂ©, le salariĂ© a droit Ă  une indemnitĂ© de six mois de salaire. La Chambre sociale de la Cour de cassation a jugĂ© que l’indemnitĂ© forfaitaire peut se cumuler avec les indemnitĂ©s de toute nature avec les indemnitĂ©s de toute nature auxquelles le salariĂ© a droit en cas de rupture de la relation de travail Cass. soc. 06 fĂ©v. 2013, n°11-23738. Cette indemnitĂ© peut donc se cumuler avec l’indemnitĂ© pour licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse ; l’indemnitĂ© pour non-respect de la procĂ©dure de licenciement ; l’indemnitĂ© de requalification d’un CDD en CDI ; les dommages et intĂ©rĂȘts pour violation de l’ordre des licenciements ; l’indemnitĂ© compensatrice de prĂ©avis et l’indemnitĂ© de congĂ©s payĂ©s. 3- Dommages et intĂ©rĂȘts du prĂ©judice rĂ©sultant de la dissimulation Le salariĂ© a la possibilitĂ© d’obtenir des dommages et intĂ©rĂȘts pour faire rĂ©parer le prĂ©judice causĂ© par la dissimulation de son emploi. Ce prĂ©judice peut dĂ©couler de la difficultĂ© Ă  trouver un logement ou Ă  obtenir un crĂ©dit faute de bulletins de paie 4- ResponsabilitĂ© civile Le salariĂ© qui a Ă©tĂ© en situation de travail dissimulĂ© doit rĂ©gulariser sa situation fiscale et sociale. Si la volontĂ© de frauder du salariĂ© est Ă©tablie, il peut Ă  titre de sanction se voir priver du bĂ©nĂ©fice de certaines prestations sociales. Tout ou partie des indemnitĂ©s journaliĂšres dues par le salariĂ© peut ĂȘtre retenue par les organismes de maladie Les ASSEDIC peuvent supprimer le revenu de remplacement et sanctionner pĂ©nalement le travailleur pour fraude aux allocations. B- Sanctions pĂ©nales et administrative L’employeur qui a Ă©tĂ© reconnu coupable de travail dissimulĂ© encourt des sanctions pĂ©nales mais aussi des sanctions administratives. De mĂȘme, peut ĂȘtre reconnu coupable de l’infraction de travail illĂ©gal le client qui conclut des contrats avec une sociĂ©tĂ© dont il n’a pas vĂ©rifiĂ© si elle s’était acquittĂ©e de l’accomplissement des formalitĂ©s obligatoires Article L. 8222-2 du Code du travail. 1- Sanctions pĂ©nales Toute infraction Ă  l’interdiction du travail dissimulĂ© est puni d’un emprisonnement de trois ans et d’une amende de 45 000 225 000 pour les personnes morales, et de peine complĂ©mentaire notamment d’interdiction d’exercer l’activitĂ© professionnelle Article L 8224-1 du Code de Commerce. L’emploi dissimulĂ© d’un mineur soumis Ă  l’obligation scolaire est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 d’amende. 2- Sanctions administratives Aux sanctions pĂ©nales, s’ajoutent des sanctions administratives. Il s’agit notamment de La dissolution si la personne morale a Ă©tĂ© créée pour commettre les faits ; L’interdiction d’exercer l’activitĂ© pendant cinq ans au plus directement ou par personne interposĂ©e ; La fermeture de l’établissement jusqu’à trois mois sur simple transmission du procĂšs-verbal au prĂ©fet ; Le remboursement des aides publiques octroyĂ©es au cours des 12 mois prĂ©cĂ©dant l’établissement du procĂšs verbal ; Le refus des aides publiques Ă  l’emploi et Ă  la formation professionnelle pour une durĂ©e maximale de cinq ans aux personnes physiques et morales ayant Ă©tĂ© verbalisĂ©es pour une infraction de travail dissimulĂ© ; L’exclusion des marchĂ©s publics jusqu’à cinq ans Il ressort en dĂ©finitive que la situation de travail dissimulĂ© est assez complexe et tient compte de situation d’espĂšce, l’intention de frauder devant ĂȘtre rĂ©elle. L’employeur devra Ă©viter toute situation ambiguĂ« pouvant conduire Ă  le faire condamner pour dĂ©lit de travail dissimulĂ©. La dĂ©nonciation du salariĂ© pour travail dissimulĂ© est suffisamment grave pour l’employeur, il devra obtenir de maniĂšre objective tous les Ă©lĂ©ments indispensables avant toute action judiciaire.
Auxtermes de l’article 46-I du code des marchĂ©s publics, le candidat auquel il est envisagĂ© d’attribuer le marchĂ© doit produire les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 du code du travail ainsi que les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu’il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales. Pour
Articles D. 8222-4 et D. 8222-5 du Code du pour toute opération d'un montant au moins égal à 3000 euros Attestation fournisseur qui permet aux entreprises de faire la preuve auprÚs de leurs donneurs d'ordre qu'elles respectent leurs obligations déclaratives et de paiement des cotisations sociales. Paquet de 25 liasses dupli. Format 21 x 29,7 cm Réf. LCTD1

Enapplication de l'article D.8222-5 du Code du Travail, le titulaire est tenu de produire tous les six mois jusqu'Ă  la fin de l'exĂ©cution du marchĂ©, les documents demandĂ©s par ledit article. Dans le cas de titulaires groupĂ©s, le respect de ces mĂȘmes obligations par les cotraitants doit ĂȘtre assurĂ© Ă  la diligence et sous la responsabilitĂ© du mandataire. En application des articles D

Avis d'appel public Ă  la concurrence DĂ©partements de publication 94 Travaux - Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur Ville de Cachan Correspondant Direction des Services Techniques, Square de la libĂ©ration 94230 CACHAN. tĂ©l. 0149696184, Courriel Adresse internet Adresse internet du profil d'acheteur Objet du marchĂ© travaux de deconstruction des pavillons rue gaston audat dans le cadre du projet d'amenagement paysager des abords et des espaces exterieurs du groupe scolaire du coteaux. Type de marchĂ© de travaux exĂ©cution. CPV - Objet principal 45111100. Lieu d'exĂ©cution Rue Gaston Audat, 94230 La procĂ©dure d'achat du prĂ©sent avis est couverte par l'accord sur les marchĂ©s publics de l'OMC . Prestations divisĂ©es en lots non. Date prĂ©visionnelle de commencement des travaux 19 Avril 2021 Langues pouvant ĂȘtre utilisĂ©es dans l'offre ou la candidature français. Conditions de participation Justifications Ă  produire quant aux qualitĂ©s et capacitĂ©s du candidat Documents Ă  produire obligatoirement par le candidat, Ă  l'appui de sa candidature -Copie du ou des jugements prononcĂ©s, si le candidat est en redressement judiciaire si ces documents ne sont pas dĂ©jĂ  demandĂ©s dans le cadre du formulaire DC2, ci-aprĂšs -DĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles 45 et 48 de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 ou, pour les marchĂ©s publics de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles 45 ,46 et 48 de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -DĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapĂ©s si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs -Si le candidat est Ă©tabli en France, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l'article D. 8222-5-3° du code du travail si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs -Si le candidat est Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il fournit Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l'article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents Ă©quivalents si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs Documents Ă  produire Ă  l'appui des candidatures par le candidat, au choix de l'acheteur public - DĂ©claration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marchĂ©, rĂ©alisĂ©s au cours des trois derniers exercices disponibles renseignements Ă  inscrire dans le formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -DĂ©claration appropriĂ©e de banques ou preuve d'une assurance pour les risques professionnels dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Bilans ou extraits de bilans, concernant les trois derniĂšres annĂ©es, des opĂ©rateurs Ă©conomiques pour lesquels l'Ă©tablissement des bilans est obligatoire en vertu de la loi documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -DĂ©claration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l'importance du personnel d'encadrement pour chacune des trois derniĂšres annĂ©es dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -PrĂ©sentation d'une liste des travaux exĂ©cutĂ©s au cours des cinq derniĂšres annĂ©es, appuyĂ©e d'attestations de bonne exĂ©cution pour les travaux les plus importants. Ces attestations indiquent le montant, l'Ă©poque et le lieu d'exĂ©cution des travaux et prĂ©cisent s'ils ont Ă©tĂ© effectuĂ©s selon les rĂšgles de l'art et menĂ©s rĂ©guliĂšrement Ă  bonne fin documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Indication des titres d'Ă©tudes et professionnels de l'opĂ©rateur Ă©conomique documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Indication des titres d'Ă©tudes et professionnels des cadres de l'entreprise et notamment des responsables de prestation de services ou de conduite des travaux de mĂȘme nature que celle du marchĂ© documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -DĂ©claration indiquant l'outillage, le matĂ©riel et l'Ă©quipement technique dont le candidat dispose pour la rĂ©alisation de marchĂ©s de mĂȘme nature dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Certificats de qualifications professionnelles documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. La preuve de la capacitĂ© du candidat peut ĂȘtre apportĂ©e par tout moyen, notamment par des certificats d'identitĂ© professionnelle ou des rĂ©fĂ©rences de travaux attestant de la compĂ©tence de l'opĂ©rateur Ă©conomique Ă  rĂ©aliser la prestation pour laquelle il se porte candidat -Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC2, DĂ©claration du candidat individuel ou du membre du groupement.disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire ATTRI1, Acte d'engagement.disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC4, DĂ©claration de sous-traitance.disponible Ă  l'adresse suivante -S'il s'appuie, pour prĂ©senter sa candidature, sur les capacitĂ©s professionnelles, techniques et financiĂšres d'autres opĂ©rateurs Ă©conomiques, le candidat produit les mĂȘmes documents concernant cet opĂ©rateur Ă©conomique que ceux qui lui sont exigĂ©s par l'acheteur public. Le candidat doit Ă©galement apporter la preuve que chacun de ces opĂ©rateurs Ă©conomiques mettra Ă  sa disposition les moyens nĂ©cessaires, pendant toute la durĂ©e d'exĂ©cution du marchĂ© public ou de l'accord-cadre documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ© Documents Ă  produire obligatoirement par l'attributaire, avant la signature et la notification du marchĂ© public ou de l'accord-cadre formulaire NOTI1 -Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail -Si l'attributaire est Ă©tabli en France, les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu'il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales ou un Ă©tat annuel des certificats reçus formulaire NOTI2 -Si l'attributaire est Ă©tabli dans un Etat autre que la France, un certificat Ă©tabli par les administrations et organismes du pays d'origine. Lorsqu'un tel certificat n'est pas dĂ©livrĂ© par le pays concernĂ©, il peut ĂȘtre remplacĂ© par une dĂ©claration sous serment, ou dans les Etats oĂč un tel serment n'existe pas, par une dĂ©claration solennelle faite par l'intĂ©ressĂ© devant l'autoritĂ© judiciaire ou administrative compĂ©tente, un notaire ou un organisme professionnel qualifiĂ© du pays -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ© La transmission et la vĂ©rification des documents de candidatures peut ĂȘtre effectuĂ©e par le dispositif MarchĂ© public simplifiĂ© sur prĂ©sentation du numĂ©ro de SIRET NON CritĂšres d'attribution Offre Ă©conomiquement la plus avantageuse apprĂ©ciĂ©e en fonction des critĂšres Ă©noncĂ©s dans le cahier des charges rĂšglement de la consultation, lettre d'invitation ou document descriptif. Type de procĂ©dure procĂ©dure adaptĂ©e. Date limite de rĂ©ception des offres 09 Mars 2021 Ă  1600. Date d'envoi du prĂ©sent avis Ă  la publication 11 FĂ©vrier 2021.
Larticle D-8222-5 du Code du travail prĂ©voit en effet que : “ La personne qui contracte, () est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par l’article L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution:
Vous serez automatiquement redirigé vers la page demandée aprÚs 3 pas fermer cette page. Patienter 3 secondes pour passer à la page. The page was generated at Thu, 18 Aug 2022 060926 Browser time ArticleL8222-5. Entrée en vigueur 2014-07-12. Le maßtre de l'ouvrage ou le donneur d'ordre, informé par écrit par un agent de contrÎle mentionné à l'article L. 8271-7 ou par un syndicat ou une association professionnels ou une institution représentative du personnel, de l'intervention du cocontractant, d'un sous-traitant ou d'un
Avis d'appel public Ă  la concurrence DĂ©partements de publication 95 Travaux - Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur Commune de Cormeilles en Parisis Correspondant Commune de Cormeilles en Parisis, 3 avenue Maurice Berteaux 95240 Cormeilles-en-Parisis. tĂ©l. 0134504771, Courriel Adresse internet Adresse internet du profil d'acheteur Objet du marchĂ© travaux d'entretien, rĂ©paration et amĂ©lioration de la voirie, des espaces public et de l'assainissement. CPV - Objet principal 45232410. Objets supplĂ©mentaires 90611000. L'avis implique un marchĂ© public. La procĂ©dure d'achat du prĂ©sent avis est couverte par l'accord sur les marchĂ©s publics de l'OMC . Prestations divisĂ©es en lots non. Conditions de participation Justifications Ă  produire quant aux qualitĂ©s et capacitĂ©s du candidat Documents Ă  produire obligatoirement par le candidat, Ă  l'appui de sa candidature -Copie du ou des jugements prononcĂ©s, si le candidat est en redressement judiciaire si ces documents ne sont pas dĂ©jĂ  demandĂ©s dans le cadre du formulaire DC2, ci-aprĂšs -DĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles 45 et 48 de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 ou, pour les marchĂ©s publics de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles 45 ,46 et 48 de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -DĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapĂ©s si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs -Si le candidat est Ă©tabli en France, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l'article D. 8222-5-3° du code du travail si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs -Si le candidat est Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il fournit Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l'article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents Ă©quivalents si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs Documents Ă  produire Ă  l'appui des candidatures par le candidat, au choix de l'acheteur public - DĂ©claration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marchĂ©, rĂ©alisĂ©s au cours des trois derniers exercices disponibles renseignements Ă  inscrire dans le formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -DĂ©claration appropriĂ©e de banques ou preuve d'une assurance pour les risques professionnels dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -DĂ©claration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l'importance du personnel d'encadrement pour chacune des trois derniĂšres annĂ©es dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -PrĂ©sentation d'une liste des travaux exĂ©cutĂ©s au cours des cinq derniĂšres annĂ©es, appuyĂ©e d'attestations de bonne exĂ©cution pour les travaux les plus importants. Ces attestations indiquent le montant, l'Ă©poque et le lieu d'exĂ©cution des travaux et prĂ©cisent s'ils ont Ă©tĂ© effectuĂ©s selon les rĂšgles de l'art et menĂ©s rĂ©guliĂšrement Ă  bonne fin documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Indication des titres d'Ă©tudes et professionnels de l'opĂ©rateur Ă©conomique documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Indication des titres d'Ă©tudes et professionnels des cadres de l'entreprise et notamment des responsables de prestation de services ou de conduite des travaux de mĂȘme nature que celle du marchĂ© documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -DĂ©claration indiquant l'outillage, le matĂ©riel et l'Ă©quipement technique dont le candidat dispose pour la rĂ©alisation de marchĂ©s de mĂȘme nature dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Certificats de qualifications professionnelles documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. La preuve de la capacitĂ© du candidat peut ĂȘtre apportĂ©e par tout moyen, notamment par des certificats d'identitĂ© professionnelle ou des rĂ©fĂ©rences de travaux attestant de la compĂ©tence de l'opĂ©rateur Ă©conomique Ă  rĂ©aliser la prestation pour laquelle il se porte candidat -Echantillons, descriptions et/ou photographies des fournitures -Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC2, DĂ©claration du candidat individuel ou du membre du groupement.disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC4, DĂ©claration de sous-traitance.disponible Ă  l'adresse suivante -S'il s'appuie, pour prĂ©senter sa candidature, sur les capacitĂ©s professionnelles, techniques et financiĂšres d'autres opĂ©rateurs Ă©conomiques, le candidat produit les mĂȘmes documents concernant cet opĂ©rateur Ă©conomique que ceux qui lui sont exigĂ©s par l'acheteur public. Le candidat doit Ă©galement apporter la preuve que chacun de ces opĂ©rateurs Ă©conomiques mettra Ă  sa disposition les moyens nĂ©cessaires, pendant toute la durĂ©e d'exĂ©cution du marchĂ© public ou de l'accord-cadre documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ© Documents Ă  produire obligatoirement par l'attributaire, avant la signature et la notification du marchĂ© public ou de l'accord-cadre formulaire NOTI1 -Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail -Si l'attributaire est Ă©tabli en France, les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu'il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales ou un Ă©tat annuel des certificats reçus formulaire NOTI2 -Si l'attributaire est Ă©tabli dans un Etat autre que la France, un certificat Ă©tabli par les administrations et organismes du pays d'origine. Lorsqu'un tel certificat n'est pas dĂ©livrĂ© par le pays concernĂ©, il peut ĂȘtre remplacĂ© par une dĂ©claration sous serment, ou dans les Etats oĂč un tel serment n'existe pas, par une dĂ©claration solennelle faite par l'intĂ©ressĂ© devant l'autoritĂ© judiciaire ou administrative compĂ©tente, un notaire ou un organisme professionnel qualifiĂ© du pays -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ© La transmission et la vĂ©rification des documents de candidatures peut ĂȘtre effectuĂ©e par le dispositif MarchĂ© public simplifiĂ© sur prĂ©sentation du numĂ©ro de SIRET NON CritĂšres d'attribution Offre Ă©conomiquement la plus avantageuse apprĂ©ciĂ©e en fonction des critĂšres Ă©noncĂ©s dans le cahier des charges rĂšglement de la consultation, lettre d'invitation ou document descriptif. Type de procĂ©dure procĂ©dure adaptĂ©e. Date limite de rĂ©ception des offres 27 Aout 2020 Ă  1200. DĂ©lai minimum de validitĂ© des offres 120 jours Ă  compter de la date limite de rĂ©ception des offres. Date d'envoi du prĂ©sent avis Ă  la publication 21 Juillet 2020. Adresse Ă  laquelle les offres/candidatures/projets/demandes de participation doivent ĂȘtre envoyĂ©s , adresse internet . Adresse auprĂšs de laquelle les documents peuvent ĂȘtre obtenus , adresse internet . Instance chargĂ©e des procĂ©dures de recours Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise Boulevard de l'Hautil 95000 Cergy , tĂ©l. 0130173459 , courriel . Organe chargĂ© des procĂ©dures de mĂ©diation ComitĂ© consultatif interrĂ©gional de rĂšglement amiable des litiges relatifs aux marchĂ©s publics 21 Rue Miollis 75015 Paris , tĂ©l. 0144426343 , tĂ©lĂ©copieur 0144426337 . Adresse Ă  laquelle des renseignements complĂ©mentaires peuvent ĂȘtre obtenus , adresse internet .
DetrĂšs nombreux exemples de phrases traduites contenant "d8222-5 Code du travail" – Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises. Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation d'emploi salariĂ© le fait pour tout employeur 1° Soit de se soustraire intentionnellement Ă  l'accomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă  l'article L. 1221-10, relatif Ă  la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l'embauche ;2° Soit de se soustraire intentionnellement Ă  la dĂ©livrance d'un bulletin de paie ou d'un document Ă©quivalent dĂ©fini par voie rĂ©glementaire, ou de mentionner sur le bulletin de paie ou le document Ă©quivalent un nombre d'heures de travail infĂ©rieur Ă  celui rĂ©ellement accompli, si cette mention ne rĂ©sulte pas d'une convention ou d'un accord collectif d'amĂ©nagement du temps de travail conclu en application du titre II du livre Ier de la troisiĂšme partie ;3° Soit de se soustraire intentionnellement aux dĂ©clarations relatives aux salaires ou aux cotisations sociales assises sur ceux-ci auprĂšs des organismes de recouvrement des contributions et cotisations sociales ou de l'administration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales. codedu travail (dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l'article D. 8222-5-3° du code du travail) € Documents Ă  produire Ă  l'appui des candidatures par le candidat, au choix de l'acheteur public : ‱€DĂ©claration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les fournitures Le Conseil constitutionnel a Ă©tĂ© saisi le 5 juin 2015 par le Conseil d’État d’une question prioritaire de constitutionnalitĂ© QPC portant sur l’article 1724 quater du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts CGI ainsi que sur les deux premiers alinĂ©as de l’article L. 8222-2 du Code du travail. La solidaritĂ© est Ă©minemment soluble dans le danger » par Daniel PENNAC. Dans l’affaire visĂ©e, le Conseil constitutionnel Ă©tait en somme interrogĂ© sur la conformitĂ© des dispositions relatives Ă  la solidaritĂ© du donneur d’ordre pour le paiement des sommes dues par son cocontractant ou par son sous-traitant au TrĂ©sor public ou aux organismes de protection sociale en cas de travail dissimulĂ©. Le Conseil constitutionnel dans sa dĂ©cision du 31 juillet 2015 a confirmĂ© la validitĂ© des textes contestĂ©s tout en prenant le soin d’apporter une importante rĂ©serve. Le deuxiĂšme alinĂ©a de l’article L. 8222-2 du Code du travail dispose que le donneur d’ordre qui ne procĂšde pas aux vĂ©rifications prĂ©vues Ă  l’article L. 8222-1 du mĂȘme code est tenu solidairement responsable avec celui qui a fait l’objet d’un procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail dissimulĂ© au paiement des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations dues par celui-ci au TrĂ©sor ou aux organismes de protection sociale ». Dans sa dĂ©cision n° 2015-479, le Conseil constitutionnel a jugĂ© l’article susvisĂ© conforme Ă  la Constitution, en considĂ©rant Ă  cet Ă©gard qu’il ne portait pas atteinte aux principes de prĂ©somption d’innocence, d’individualisation et de proportionnalitĂ© des peines, et qu’il ne mĂ©connaissait pas non plus le principe d’égalitĂ© devant la justice et la garantie des droits. Le Conseil des sages a toutefois tempĂ©rĂ© ses propos en Ă©mettant une rĂ©serve d’interprĂ©tation. AssurĂ©ment, la conformitĂ© des dispositions de l’article L. 8222-2 du Code du travail est subordonnĂ©e Ă  la condition suivante le donneur d’ordre doit avoir la possibilitĂ© de contester la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure, ainsi que le bien-fondĂ© et l’exigibilitĂ© des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires y compris les pĂ©nalitĂ©s et majorations affĂ©rentes au paiement solidaire desquels il est tenu Source DĂ©cision n° 2015-479 QPC du 31 juillet 2015 »
Les piÚces prévues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail - Si l'attributaire est établi en France, les attestations et certificats délivrés par les administrations et organismes compétents prouvant qu'il a satisfait à ses obligations fiscales et sociales ou un état annuel des certificats reçus - Si les documents fournis par le candidat ne sont pas
Le maßtre de l'ouvrage ou le donneur d'ordre, informé par écrit par un agent de contrÎle mentionné à l'article L. 8271-7 ou par un syndicat ou une association professionnels ou une institution représentative du personnel, de l'intervention du cocontractant, d'un sous-traitant ou d'un subdélégataire en situation irréguliÚre au regard des formalités mentionnées aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 enjoint aussitÎt à son cocontractant de faire cesser sans délai cette situation. A défaut, il est tenu solidairement avec son cocontractant au paiement des impÎts, taxes, cotisations, rémunérations et charges mentionnés aux 1° à 3° de l'article L. 8222-2, dans les conditions fixées à l'article L. 8222-3. Les dispositions du présent article ne s'appliquent pas au particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire lié par un pacte civil de solidarité, concubin, de ses ascendants ou descendants.
Déclaration sur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rÚgle, au cours de l'année précédant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapés- Formulaire Dc1, Lettre de candidature _ Habilitation du mandataire par ses co
Aperçu de l'annonce AVIS DE MARCHÉ DĂ©partements de publication 95 , 93 , 92 , 75 , 78 , 77 , 91 Services - Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur SM Bassin de l'Oise en Val d'Oise. Correspondant LAMBERT Emilie, 2 avenue du Parc 95032 Cergy Pontoise tĂ©l. 01-34-25-76-05 Courriel Adresse internet Adresse internet du profil d'acheteur Objet du marchĂ© Mission de contrĂŽleur technique dans le cadre des travaux de confortement des berges du Quai de l'Oise Ă  L'Isle-Adam CaractĂ©ristiques principales RĂ©alisation de missions de contrĂŽleur technique LP et RNT Refus des variantes. Justifications Ă  produire quant aux qualitĂ©s et capacitĂ©s du candidat Documents Ă  produire obligatoirement par le candidat, Ă  l'appui de sa candidature -Copie du ou des jugements prononcĂ©s, si le candidat est en redressement judiciaire si ces documents ne sont pas dĂ©jĂ  demandĂ©s dans le cadre du formulaire DC2, ci-aprĂšs. -DĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles L. 2141-1 Ă  L. 2141-5 ou aux articles L. 2141-7 Ă  L. 2141-10 du code de la commande publique ou, pour les marchĂ©s publics de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles L. 2341-1 Ă  L. 2341-3 ou aux articles L. 2141-7 Ă  L. 2341-5 du code de la commande publique si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -DĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapĂ©s si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -Si le candidat est Ă©tabli en France, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l'article D. 8222-5-3° du code du travail si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. Documents Ă  produire Ă  l'appui des candidatures par le candidat, au choix de l'acheteur public -Si le candidat est Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il fournit Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l'article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents Ă©quivalents si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -DĂ©claration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marchĂ©, rĂ©alisĂ©s au cours des trois derniers exercices disponibles renseignements Ă  inscrire dans le formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. - Bilans ou extraits de bilans, concernant les trois derniĂšres annĂ©es, des opĂ©rateurs Ă©conomiques pour lesquels l'Ă©tablissement des bilans est obligatoire en vertu de la loi documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -DĂ©claration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l'importance du personnel d'encadrement pour chacune des trois derniĂšres annĂ©es dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -PrĂ©sentation d'une liste des principales fournitures ou des principaux services effectuĂ©s au cours des trois derniĂšres annĂ©es, indiquant le montant, la date et le destinataire public ou privĂ©. Les livraisons et les prestations de services sont prouvĂ©es par des attestations du destinataire ou, Ă  dĂ©faut, par une dĂ©claration de l'opĂ©rateur Ă©conomique documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC2, DĂ©claration du candidat individuel ou du membre du groupement.disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire ATTRI1, Acte d'engagement.disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC4, DĂ©claration de sous-traitance.disponible Ă  l'adresse suivante -S'il s'appuie, pour prĂ©senter sa candidature, sur les capacitĂ©s professionnelles, techniques et financiĂšres d'autres opĂ©rateurs Ă©conomiques, le candidat produit les mĂȘmes documents concernant cet opĂ©rateur Ă©conomique que ceux qui lui sont exigĂ©s par l'acheteur public. Le candidat doit Ă©galement apporter la preuve que chacun de ces opĂ©rateurs Ă©conomiques mettra Ă  sa disposition les moyens nĂ©cessaires, pendant toute la durĂ©e d'exĂ©cution du marchĂ© public ou de l'accord-cadre documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. Documents Ă  produire obligatoirement par l'attributaire, avant la signature et la notification du marchĂ© public ou de l'accord-cadre formulaire NOTI1 -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ©. -Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail. -Si l'attributaire est Ă©tabli en France, les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu'il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales ou un Ă©tat annuel des certificats reçus formulaire NOTI2. -Si l'attributaire est Ă©tabli dans un Etat autre que la France, un certificat Ă©tabli par les administrations et organismes du pays d'origine. Lorsqu'un tel certificat n'est pas dĂ©livrĂ© par le pays concernĂ©, il peut ĂȘtre remplacĂ© par une dĂ©claration sous serment, ou dans les Etats oĂč un tel serment n'existe pas, par une dĂ©claration solennelle faite par l'intĂ©ressĂ© devant l'autoritĂ© judiciaire ou administrative compĂ©tente, un notaire ou un organisme professionnel qualifiĂ© du pays. -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ©. La transmission et la vĂ©rification des documents de candidatures peut ĂȘtre effectuĂ©e par le dispositif MarchĂ© public simplifiĂ© sur prĂ©sentation du numĂ©ro de SIRET non CritĂšres d'attribution Offre Ă©conomiquement la plus avantageuse apprĂ©ciĂ©e en fonction des critĂšres Ă©noncĂ©s dans le cahier des charges rĂšglement de la consultation, lettre d'invitation ou document descriptif. Type de procĂ©dure procĂ©dure adaptĂ©e. Date limite de rĂ©ception des offres 06 Mai 2022 Ă  1700 DĂ©lai minimum de validitĂ© des offres 90 mois Ă  compter de la date limite de rĂ©ception des offres. Autres renseignements NumĂ©ro de rĂ©fĂ©rence attribuĂ© au marchĂ© par le pouvoir adjudicateur / l'entitĂ© adjudicatrice M22-11 Renseignements complĂ©mentaires Rien Ă  signaler Conditions et mode de paiement pour obtenir les documents contractuels et additionnels Rien Ă  signaler Conditions de remise des offres ou des candidatures Rien Ă  signaler Date d'envoi du prĂ©sent avis Ă  la publication 15 Avril 2022. Adresse auprĂšs de laquelle des renseignements d'ordre administratif et technique peuvent ĂȘtre obtenus Syndicat Mixte du Bassin de l'Oise Correspondant Emilie LAMBERT 95032 CERGY-PONTOISE CEDEX , tĂ©l. 0134257605 , courriel smbo , adresse internet . Adresse auprĂšs de laquelle les documents peuvent ĂȘtre obtenus Syndicat Mixte du Bassin de l'Oise . 32432 et R. 3243-1 du code du travail (dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l'article D. 8222-5-3° du code du travail) (si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs) -Si le candidat est Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat Aperçu de l'annonce AVIS DE MARCHÉ DĂ©partements de publication 20A , 20B Services - Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur Office de l'Environnement de la Corse. Correspondant Lydia BELGODERE, 14 AVENUE JEAN NICOLI 20250 CORTE tĂ©l. 04-95-45-04-00 Courriel marches Adresse internet Adresse internet du profil d'acheteur Objet du marchĂ© Emission de cartes d'achat et prestations annexes CaractĂ©ristiques principales Justifications Ă  produire quant aux qualitĂ©s et capacitĂ©s du candidat Documents Ă  produire obligatoirement par le candidat, Ă  l'appui de sa candidature -Copie du ou des jugements prononcĂ©s, si le candidat est en redressement judiciaire si ces documents ne sont pas dĂ©jĂ  demandĂ©s dans le cadre du formulaire DC2, ci-aprĂšs. -DĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles L. 2141-1 Ă  L. 2141-5 ou aux articles L. 2141-7 Ă  L. 2141-10 du code de la commande publique ou, pour les marchĂ©s publics de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles L. 2341-1 Ă  L. 2341-3 ou aux articles L. 2141-7 Ă  L. 2341-5 du code de la commande publique si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -DĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapĂ©s si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -Si le candidat est Ă©tabli en France, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă  l'article D. 8222-5-3° du code du travail si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. Documents Ă  produire Ă  l'appui des candidatures par le candidat, au choix de l'acheteur public -Si le candidat est Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă  l'Ă©tranger, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il fournit Ă  ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă  l'article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents Ă©quivalents si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ  demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -DĂ©claration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marchĂ©, rĂ©alisĂ©s au cours des trois derniers exercices disponibles renseignements Ă  inscrire dans le formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -DĂ©claration appropriĂ©e de banques ou preuve d'une assurance pour les risques professionnels dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public . - Bilans ou extraits de bilans, concernant les trois derniĂšres annĂ©es, des opĂ©rateurs Ă©conomiques pour lesquels l'Ă©tablissement des bilans est obligatoire en vertu de la loi documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -DĂ©claration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l'importance du personnel d'encadrement pour chacune des trois derniĂšres annĂ©es dĂ©claration Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -PrĂ©sentation d'une liste des principales fournitures ou des principaux services effectuĂ©s au cours des trois derniĂšres annĂ©es, indiquant le montant, la date et le destinataire public ou privĂ©. Les livraisons et les prestations de services sont prouvĂ©es par des attestations du destinataire ou, Ă  dĂ©faut, par une dĂ©claration de l'opĂ©rateur Ă©conomique documents Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -Indication des titres d'Ă©tudes et professionnels de l'opĂ©rateur Ă©conomique documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -Indication des titres d'Ă©tudes et professionnels des cadres de l'entreprise et notamment des responsables de prestation de services ou de conduite des travaux de mĂȘme nature que celle du marchĂ© documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -En matiĂšre de fournitures et services, une description de l'Ă©quipement technique, des mesures employĂ©es par l'opĂ©rateur Ă©conomique pour s'assurer de la qualitĂ© et des moyens d'Ă©tude et de recherche de son entreprise document Ă  fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. -Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC2, DĂ©claration du candidat individuel ou du membre du groupement.disponible Ă  l'adresse suivante -Formulaire DC4, DĂ©claration de sous-traitance.disponible Ă  l'adresse suivante -S'il s'appuie, pour prĂ©senter sa candidature, sur les capacitĂ©s professionnelles, techniques et financiĂšres d'autres opĂ©rateurs Ă©conomiques, le candidat produit les mĂȘmes documents concernant cet opĂ©rateur Ă©conomique que ceux qui lui sont exigĂ©s par l'acheteur public. Le candidat doit Ă©galement apporter la preuve que chacun de ces opĂ©rateurs Ă©conomiques mettra Ă  sa disposition les moyens nĂ©cessaires, pendant toute la durĂ©e d'exĂ©cution du marchĂ© public ou de l'accord-cadre documents Ă  produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. Documents Ă  produire obligatoirement par l'attributaire, avant la signature et la notification du marchĂ© public ou de l'accord-cadre formulaire NOTI1 -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ©. -Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail. -Si l'attributaire est Ă©tabli en France, les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu'il a satisfait Ă  ses obligations fiscales et sociales ou un Ă©tat annuel des certificats reçus formulaire NOTI2. -Si l'attributaire est Ă©tabli dans un Etat autre que la France, un certificat Ă©tabli par les administrations et organismes du pays d'origine. Lorsqu'un tel certificat n'est pas dĂ©livrĂ© par le pays concernĂ©, il peut ĂȘtre remplacĂ© par une dĂ©claration sous serment, ou dans les Etats oĂč un tel serment n'existe pas, par une dĂ©claration solennelle faite par l'intĂ©ressĂ© devant l'autoritĂ© judiciaire ou administrative compĂ©tente, un notaire ou un organisme professionnel qualifiĂ© du pays. -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă  l'original par un traducteur assermentĂ©. La transmission et la vĂ©rification des documents de candidatures peut ĂȘtre effectuĂ©e par le dispositif MarchĂ© public simplifiĂ© sur prĂ©sentation du numĂ©ro de SIRET oui CritĂšres d'attribution Type de procĂ©dure procĂ©dure adaptĂ©e. Date limite de rĂ©ception des offres 19 Avril 2022 Ă  1200 DĂ©lai minimum de validitĂ© des offres 180 jours Ă  compter de la date limite de rĂ©ception des offres. Date d'envoi du prĂ©sent avis Ă  la publication 24 Mars 2022.
Larticle D.8222-5 du Code du travail dĂ©taille les documents que doit fournir le sous-traitant. Le sous-traitant doit remettre Ă  son cocontractant, lors de la conclusion du contrat et tous les 6 mois jusqu’à la fin de son exĂ©cution : 1 ° Dans tous les cas, les documents suivants : a) Une attestation de fourniture de dĂ©clarations sociales Ă©manant de l’organisme de protection

La dĂ©putĂ© Martine LigniĂšres-Cassous a rĂ©cemment interrogĂ© le ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la SolidaritĂ© et de la Ville afin d'obtenir des prĂ©cisions sur les obligations du maĂźtre d'ouvrage en termes de lutte contre le travail illĂ©gal. L'article 46-I du Code des marchĂ©s publics CMP impose au pouvoir adjudicateur de solliciter tous les six mois un certain nombre de piĂšces, prĂ©vues aux articles ou et du Code du travail, permettant "aux maĂźtres d'ouvrages publics de s'assurer que leurs sous-traitant ne recourent pas au travail dissimulĂ©". Or, selon le dĂ©putĂ©, "les services de l'inspection du travail considĂšrent, sur la base des dispositions du Code du travail, que les collectivitĂ©s territoriales [...] ne doivent nullement limiter leur contrĂŽle au respect des seules dispositions du Code des marchĂ©s publics". Il semble en effet que cette mesure de contrĂŽle paraisse insuffisante et que l'inspection du travail ait sollicitĂ©, "d'une part, la remise de ces documents, sur demande des maĂźtres d'ouvrage, selon une frĂ©quence plus soutenue entre un et trois mois et, d'autre part, un contrĂŽle du personnel [des cocontractants de la collectivitĂ©] lors de l'exĂ©cution de leurs missions". Dans leur rĂ©ponse datĂ©e du 9 juin 2009, les services du ministĂšre rappellent tout d'abord que "ce mĂ©canisme de vĂ©rification pĂ©riodique ne s'impose qu'Ă  la conclusion du contrat, tous les six mois" et qu'"il n'a pas Ă  ĂȘtre mis en Ɠuvre selon une pĂ©riodicitĂ© renforcĂ©e, ni Ă  ĂȘtre doublĂ© par des contrĂŽles des personnels du cocontractant par le maĂźtre d'ouvrage". Il est par ailleurs prĂ©cisĂ© que cette procĂ©dure de rĂ©clamation pĂ©riodique de piĂšces ne doit pas ĂȘtre confondue avec le "mĂ©canisme d'alerte du maĂźtre d'ouvrage". L'inspection du travail peut en effet signaler au maĂźtre d'ouvrage l'existence d'un sous-traitant recourant au travail dissimulĂ©. Le maĂźtre d'ouvrage est alors tenu de faire les dĂ©marches nĂ©cessaires auprĂšs de l'employeur concernĂ© pour faire cesser la situation. Les services du ministĂšre apportent enfin une prĂ©cision particuliĂšrement importante "Ă  dĂ©faut d'une rĂ©gularisation dans un dĂ©lai raisonnable, le maĂźtre d'ouvrage pourra ĂȘtre dĂ©clarĂ© solidairement responsable des crĂ©ances salariales, sociales et fiscales qui resteraient impayĂ©es par le sous-traitant". L'Apasp RĂ©fĂ©rences Question n° 34155 de Mme LigniĂšres-Cassous Martine, publiĂ©e au JO du 04/11/2008 ; rĂ©ponse du ministĂšre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la SolidaritĂ© et de la Ville, publiĂ©e au JO du 09/06/2009.

Cass 2e civ. 11-2-2016 n° 15-10.168. Les documents Ă©numĂ©rĂ©s Ă  l’article D 8222-5 du Code du travail sont les seuls dont la remise permet Ă  un donneur d’ordre de s’acquitter de son obligation de vĂ©rification de la situation du sous-traitant et d’échapper Ă  la solidaritĂ© financiĂšre.
L’obtention pour le donneur d’ordre d’une attestation de vigilance est une dĂ©marche fondamentale sauf Ă  faire l’objet Ă  l’initiative de l’URSSAF de sanctions au titre de la solidaritĂ© financiĂšre en cas de travail dissimulĂ© constatĂ© par procĂšs-verbal chez le sous-traitant. 1. L’obligation de vigilance Lors de la conclusion du contrat, puis tous les six mois jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat, les donneurs d’ordre doivent s’assurer, pour tout contrat supĂ©rieur Ă  5000 € HT, que leurs sous traitants sont Ă  jours du paiement de leurs cotisations sociales. L’article L 8222-1 du code du travail rappelle en effet clairement que Toute personne vĂ©rifie lors de la conclusion d’un contrat dont l’objet porte sur une obligation d’un montant minimum en vue de l’exĂ©cution d’un travail, de la fourniture d’une prestation de services ou de l’accomplissement d’un acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusqu’à la fin de l’exĂ©cution du contrat, que son cocontractant s’acquitte 1° des formalitĂ©s mentionnĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 ; 2° de l’une seulement des formalitĂ©s mentionnĂ©es au 1°, dans le cas d’un contrat conclu par un particulier pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin, de ses ascendants ou descendants. Les modalitĂ©s selon lesquelles sont opĂ©rĂ©es les vĂ©rifications imposĂ©es par le prĂ©sent article sont prĂ©cisĂ©es par dĂ©cret. En substance il convient de s’assurer que le cocontractant dĂ©clare bien ses salariĂ©s. Par quel biais ? L’article D 8222-5 du Code du travail apporte des prĂ©cisions sur les documents dont le donneur d’ordre est tenu de rĂ©clamer la dĂ©livrance. Le donneur d’ordre doit ainsi rĂ©clamer Ă  son cocontractant – Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions sociales la fameuse attestation de vigilance » prĂ©vue Ă  l’article L. 243-15 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale Ă©manant de l’organisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois. Le donneur d’ordre au-delĂ  doit s’assurer de l’authenticitĂ© de l’attestation auprĂšs de l’organisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale. Autrement dit, non seulement il convient de demander l’attestation mais Ă©galement de vĂ©rifier que l’attestation remise par le cocontractant n’est pas un faux sur la plateforme ou par un appel Ă  l’URSSAF. – Le document d’immatriculation du sous-traitant Ă  savoir lorsque l’immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsqu’il s’agit d’une profession rĂ©glementĂ©e, l’un des documents suivants o Un extrait de l’inscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis o Une carte d’identification justifiant de l’inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; o Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă  condition qu’y soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, l’adresse complĂšte et le numĂ©ro d’immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă  une liste ou un tableau d’un ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de l’agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par l’autoritĂ© compĂ©tente; o Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs d’un centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours d’inscription. Concernant plus particuliĂšrement l’attestation de vigilance, il est clairement imposĂ© au donneur d’ordre si le sous-traitant n’est pas en mesure de la lui fournir de ne pas contracter avec celui-ci. Car le fait de ne pouvoir produire d’attestation de vigilance doit, dans la logique des textes, l’alerter sur l’illicĂ©itĂ© de la situation du sous-traitant. En effet, l’attestation est automatiquement refusĂ©e par l’URSSAF au sous-traitant dĂšs lors que celui-ci a fait l’objet d’une verbalisation pour travail dissimulĂ©. L’article L243-15 alinĂ©a 2 du Code de la SĂ©curitĂ© sociale est ainsi libellĂ© Cette attestation est dĂ©livrĂ©e dĂšs lors que la personne acquitte les cotisations et contributions dues Ă  leur date d’exigibilitĂ© et, le cas Ă©chĂ©ant, qu’elle a souscrit et respecte un plan d’apurement des cotisations et contributions restant dues ou conteste leur montant par recours contentieux, Ă  l’exception des recours faisant suite Ă  une verbalisation pour travail dissimulĂ© ». 2. Le redressement URSSAF au titre du manquement Ă  l’obligation de vigilance Attention donc Ă  se procurer l’attestation de vigilance car la sanction peut-ĂȘtre redoutable. L’URSSAF redresse en effet trĂšs frĂ©quemment le donneur d’ordre au titre de la solidaritĂ© financiĂšre » dĂšs lors qu’il ne justifie pas du respect de son obligation de vigilance et qu’une situation de travail dissimulĂ© a Ă©tĂ© constatĂ©e par procĂšs-verbal chez son sous-traitant. Cela veut dire concrĂštement que le chef d’entreprise va devoir payer pour la faute d’une autre entreprise ! Plus prĂ©cisĂ©ment de son cĂŽtĂ©, le sous-traitant en situation de travail dissimulĂ© fait l’objet d’un redressement de cotisations. Il y a souvent lieu Ă  une reconstitution d’assiette des salaires dissimulĂ©s. Il perd Ă©galement les exonĂ©rations et rĂ©ductions de cotisations dont il a bĂ©nĂ©ficiĂ© au titre des salaires dĂ©clarĂ©s. Du cĂŽtĂ© du donneur d’ordre qui n’a qu’un seul tort c’est de ne pas avoir pris la prĂ©caution de demander l’attestation de vigilance, sa responsabilitĂ© est engagĂ©e par l’URSSAF qui lui demande de payer le redressement de son co-contractant Ă  hauteur du pourcentage de sa participation au chiffre d’affaires du sous-traitant ; c’est cela la solidaritĂ© financiĂšre. En effet, l’article. L. 8222-2 du Code du travail dispose que Toute personne qui mĂ©connaĂźt les dispositions de l’article L. 8222-1, ainsi que toute personne condamnĂ©e pour avoir recouru directement ou par personne interposĂ©e aux services de celui qui exerce un travail dissimulĂ©, est tenue solidairement avec celui qui a fait l’objet d’un procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail dissimulĂ© 1o Au paiement des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations dus par celui-ci au TrĂ©sor ou aux organismes de protection sociale 
 Le donneur d’ordre perd Ă©galement lui-mĂȘme ce qui est souvent encore plus coĂ»teux le bĂ©nĂ©fice de ses propres exonĂ©rations et rĂ©ductions de cotisations. Or l’article L 133-4-5 du code de la sĂ©curitĂ© sociale prĂ©cise que lorsqu’il est constatĂ© que le donneur d’ordre n’a pas rempli l’une des obligations dĂ©finies Ă  l’article L8222-1 du code du travail et que son cocontractant a, au cours de la mĂȘme pĂ©riode, exercĂ© un travail dissimulĂ© par dissimulation d’activitĂ© d’emploi salariĂ©, l’organisme de recouvrement procĂšde Ă  l’annulation des rĂ©ductions ou exonĂ©rations 
. La note peut ĂȘtre trĂšs salĂ©e et mĂȘme conduire malheureusement au dĂ©pĂŽt de Bilan. Mais il ne faut pas baisser les bras et se battre contre cette sanction particuliĂšrement lourde et injuste. Si malheureusement les prĂ©cautions n’ont pas Ă©tĂ© prises en amont du redressement, il existe des moyens de contester si ce n’est le principe, le montant au moins des sommes rĂ©clamĂ©es.
8A4v0.
  • 5uaqceeld8.pages.dev/370
  • 5uaqceeld8.pages.dev/16
  • 5uaqceeld8.pages.dev/307
  • 5uaqceeld8.pages.dev/464
  • 5uaqceeld8.pages.dev/137
  • 5uaqceeld8.pages.dev/345
  • 5uaqceeld8.pages.dev/253
  • 5uaqceeld8.pages.dev/321
  • article d 8222 5 du code du travail